A l’approche des vacances de la Toussaint, nous avons décidé (ma fille et moi) de programmer un week-end de groundhopping à l’étranger. Initialement, nous avions ciblé deux journées de championnat italien (Serie B et A). L’idée était de combiner les matchs entre Venezia et Pordenone puis entre Udinese et Rome. Un choix logique pour une personne, comme moi, originaire de cette région. Mais le prix des vols retours nous a incité à modifier notre choix.
Nous avons prospecté, et après avoir analysé les différentes options, nous avons choisi d’aller en Belgique et en Allemagne pour Genk-Cercle Bruges et Borussia Mönchengladbach-Eintracht Francfort. La Jupiler League étant une sorte d’apéritif avant le plat de résistance Bundesliga.
Le Trajet
Si nous nous sommes « rabattus » sur la Belgique et l’Allemagne, c’est aussi pour des raisons pratiques. Nous vivons en Normandie, à côté de Honfleur, et ces deux pays restent facilement accessibles après un trajet de quelques heures de voiture. Et là-bas, les autoroutes sont gratuites.
La Ville
Après avoir choisi ces deux rencontres, j’ai commencé mes recherches pour visiter la ville de Genk. Située en Flandres, dans l’est du pays, cette ville de la région du Limbourg n’est guère réputée pour son tourisme et ses monuments. Du coup, nous avons opté pour la visite de Maastricht, distante de seulement 23 km de la Luminus Arena.
Egalement dans la province du Limbourg mais de l’autre côté de la frontière, Maastricht est célèbre pour être le lieu de naissance de l’Union européenne via le Traité de Maastricht de 1992. Ville néerlandaise et universitaire bordée par la Meuse, nous avons traversé ce fleuve en utilisant le plus vieux pont des Pays-Bas : le Saint-Servais.
Nous avons également découvert le centre-ville avec ses différents monuments historiques comme la basilique Notre-Dame, le Vrijthof (grande place rectangulaire bordé de restaurants et de bars) avec les églises jumelles (kerkentweeling) : Saint-Servais et Saint-Jean, le Markt (marché) avec l’hôtel de ville ou encore le Helpoort (la porte de l’enfer).
Le Stade
Suite à notre visite de Maastricht, nous sommes partis en direction de la Luminus Arena. L’enceinte de Genk se trouve au nord de la ville, à proximité de l’autoroute A2. Nous avons facilement réussi à stationner notre véhicule gratuitement à côté du Thor Park Hoofdgebouw. Ce grand bâtiment restauré de la mine de charbon de Waterschei Genk offre de multiples places de parking.
Aux abords du stade, nous trouvons une fan zone avec un DJ. Plusieurs petits kiosques proposent des sandwichs ou des boissons. Les tarifs sont très abordables (5 € la braadworst et 2 € la boisson) Pour régler ses achats, il faut se rendre à un guichet dédié. En échange d’espèces, une carte gratuite est créditée du montant désiré. Ensuite, il suffit de commander et de payer avec cette carte pré-payée. Si ce système (déjà rencontré à la Ghemlaco Arena de Gand) évite les manipulations d’argent liquide, il faut bien calculer son coup pour les visiteurs d’un soir.
Après la fouille réglementaire, nous pénétrons dans l’enceinte et accédons à nos places en tribune O (20 € le ticket adulte et 11€ le ticket U18). La Luminus Arena est un stade à l’anglaise, entièrement couvert, d’une capacité de 23 718 spectateurs. Anciennement Fenixstadion, puis Cristal Arena suite à un accord avec avec la brasserie Alken-Maes, un nouveau partenariat de quatre ans est signé en 2016 avec Luminus (filiale de EDF en Belgique). L’accès aux tribunes est facile. Une fois le ticket scanné, nous empruntons un tourniquet. Et après la fouille réglementaire, nous pénétrons dans l’enceinte et accédons à nos places.
Le Match
Devant 16 745 spectateurs, le coach des champions de Belgique 2019 (Felice Mazzu) a fait tourner son effectif suite à la rencontre de Ligue des Champions contre Liverpool (1-4) disputée seulement trois jours auparavant. Pas moins de cinq changements dans le XI de départ. Et cela ne s’est pas senti au début du match avec l’ouverture rapide du score par le capitaine Sébastien Dewaest (8′). Le défenseur axial a récupéré le ballon à l’entrée de la surface, s’est faufilé entre deux brugeois avant de tromper Hubert d’un tir placé au ras du poteau.
Le gardien de la lanterne rouge de la Jupiler League va ensuite se mettre en évidence à de multiples reprises pour empêcher les locaux de doubler la mise. Cependant, le Cercle se montre aussi dangereux sans pour autant causer de réels frissons aux bruyants supporters du Racing. Après la pause, les Groen en Zwart essaient de recoller au score mais demeurent trop brouillons pour inquiéter Coucke. Son homologue Hubert se montre encore décisif devant Ito parfaitement lancé par le fils (Ianis) de la légende roumaine Gheorghe Hagi.
Dans une rencontre globalement maîtrisée par Genk en dépit des nombreux changements, les joueurs de Mazzu ont laissé l’occasion aux visiteurs de revenir dans le match en étant maladroit (ou malchanceux) face aux cages de Hubert. Et l’ancien havrais Alimany Gory a bien failli en profiter dans le temps additionnel pour éviter une onzième défaite en douze matchs. Mais la tentative de l’attaquant est parfaitement déviée par un Coucke bien attentif jusqu’à la fin du match.
L’atmosphère
Face au dernier du championnat belge, la tribune Zuid a fait le job en supportant son équipe du début à la fin du match. L’ambiance n’était pas exceptionnelle mais les chants se sont succédés. La qualité et le scénario du match n’ont pas permis d’emballer l’atmosphère de cette rencontre.
Du côté des visiteurs, le parcage était bien rempli. Et malgré la prestation compliquée du Cercle Bruges, les supporters n’ont jamais lâché leur équipe. Sans pour autant en être récompensés. Une saison très difficile pour l’autre club de Bruges.
L’expérience groundhopping
Pour ce premier match du week-end, l’expérience est positive. Nous avons découvert Maastricht, un club alliant la formation (Courtois, De Bruyne, Origi …) et la post-formation (nombreux jeunes étrangers dans l’effectif), obtenant des résultats sportifs intéressants (titre de champion 2019) et voulant concurrencer les ténors belges habituels (Anderlecht, Club Bruges ou Standard), un stade à l’anglaise à l’ambiance sympathique. La zone des trois frontières (Allemagne, Belgique et Pays-Bas) permet de pouvoir coupler plusieurs matchs intéressants avec la présence de nombreux clubs dans la région (Cologne, Düsseldorf, Eindhoven, Leverkusen, Liège, Mönchengladbach, Sittard, Venlo …).
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