RSCA Anderlecht – Cercle Bruges

RSCA Anderlecht – Cercle Bruges

RSCA Anderlecht - Cercle Bruges

Block E11 32€
6.9

Le stade

7.0/10

Le football

6.5/10

L'atmosphère

7.0/10

La ville

7.0/10

L'expérience groundhopping

7.0/10

Pros

  • Un stade centenaire.
  • Plein de pubs et food trucks autour.
  • Un public présent même contre le Cercle.
  • Aucun défaut rédhibitoire.
  • 4 "zones" différentes de supporters actifs...

Cons

  • ... mais à chaque fois en nombre faible.
  • Rien d'exceptionnel.
  • Des vues restrictives et non précisées.
  • Un peu trop cher pour ce niveau.

Sur Paris le week-end pour le Rolex Paris Masters et le Festival du Film Coréen, je m’étais laissé un jour pour faire un match en Belgique. Le calendrier m’a donné RSC Anderlecht – Cercles Bruges, un match du bas de classement puisque le RSCA vit cette saison une « crise » sportive.

J’y allais donc en ne m’attendant pas à grand-chose. D’autant plus que j’ai souvent lu des critiques sur le club et ses fans, mais sans doute parce que ce club semble assez unanimement détesté par les supporters des autres clubs. Pour ma part, ma seule expérience avec eux est un match à Charleroi qui ne m’avait pas impressionné. Qu’en sera-t-il à domicile ?

La ville

J’ai payé 22€ pour un A/R en flixbus et ouibus vers Bruxelles. La météo n’étant pas bonne ce week-end, on a profité du peu de notre temps pour visiter le musée de la BD pour 10€.  On aurait préféré que ce soit pour quelques euros de moins mais le musée est quand même assez intéressant. De façon très scolaire les panneaux nous expliquent la création d’une BD et son Histoire. Les parties sur Tintin et Boule & Bill sont parmi les plus conséquentes et intéressantes (pour moi). Il faut compter minimum 1 heure pour en faire le tour et peut-être 2 heures en prenant vraiment son temps de tout lire.

Le stade

Le Lotto Park (anciennement Constant Vanden Stock) d’Anderlecht est un quartier excentré de Bruxelles se trouve à une trentaine de minutes du centre de Bruxelles. Un grand centre commercial permet notamment de se garer à proximité pour 6€. Il y’a sans doute possibilité de se garer gratuitement en s’y rendant à l’avance et en cherchant un peu plus.

Premier constat positif en marchant vers le stade : il y’a énormément de pubs autour du stade, de food trucks, de buvettes. Je n’en vois jamais autant au cours de mes groundhopping. Et tout ça dans des ruelles qui nous rappellent un peu l’emplacement géographique des stades anglais. Il est donc fortement recommandé de passer un peu de temps autour du stade, d’y boire et manger. L’attente semble très faible partout et les prix acceptables. En tout cas, on a été servi immédiatement pour 4€ le sandwich/burger chaud avec un choix très varié. C’est un très bon point dans une époque où la plupart des clubs et stades passent par des gros partenaires pour gérer la restauration.

Le stade a été construit en 1917 et est donc un stade traditionnel tout à fait honorable même si la plus belle devanture de tribune est malheureusement un peu cachée et inaccessible sans place dans la même tribune.  Je dois simplement reconnaitre ne pas être fan de la couleur mauve énormément porté par les fans autour du stade (les écharpes et maillots ne sont pas à mon goût). Mais bon, c’est subjectif et c’est la couleur du club donc on respecte.

Bien que le mauve ne soit pas ma couleur préférée  le rendu des couleurs mauves sur le stade, surtout en intérieur, est plutôt pas mal. Le stade continue sa ressemblance avec l’Angleterre avec des tribunes proches du terrain et malheureusement quelques vues restrictives (des bouts de terrain peuvent être cachées) qui font diront-nous le charme également du stade.  En revanche, payer + de 30€ pour une place avec une vue un peu restrictive, c’est trop cher pour un tel match de Jupiler League.

L’atmosphère

Cela dit, le stade sera bien rempli malgré la forme actuelle du club et l’adversaire qui n’est d’aucun intérêt.  Les rivaux se font un plaisir de dire que l’ambiance est nulle chez les fans du RSCA. Et bien du coup, j’ai quand même pu être agréablement surpris tant je n’en attendais rien.

Alors oui, la Mauves Army n’a pas un virage impressionnant avec une activité qui ne se répand même pas sur toute la largeur de ce petit bas de tribune. En revanche, dans le coin du même virage, en tribune latérale haute où je me trouvais, on avait encore des supporters. Je n’ai pas idée de qui ils étaient car il n’y avait aucune bâche de groupe, ça ressemblait à des anciens ultras ou peut-être à une branche d’hooligans (si vous savez ?).  De l’autre côté, un petit Kop insignifiant de là où je me trouvais. Et sur la partie haute de tribune, encore un groupe de supporters. D’un point de vue extérieur, on préfèrerait sans doute voir un seul gros groupe dynamique plutôt que 4 petits groupes.

Le reste du public aime aussi participer un peu aux chants et encouragements. Encore une fois, par rapport à la crise sportive du club et l’adversaire (le moins intéressant du championnat ?) c’est franchement acceptable. L’atmosphère est bonne. A noter l’existence d’un hymne assez ringard et qui prête à sourire en avant-match.

Le football

Comme je l’ai dit, on a deux clubs en mauvaise situation face à face. Le niveau de jeu du Cercle Bruges est catastrophique. C’est alors largement à la portée d’Anderlecht qui sans fournir un grand match va facilement aller jusqu’à mener 2-0 avant la 20ème minute. Et en jouant plus acceptablement, un tel match devrait même finir en 3 ou 4-0 tant c’est nul en face. Les limites du RSCA ne leur permettent pas, ils vont même se mettre en danger à plusieurs reprises puisque le Cercle va revenir au score dès la 28ème minute (2-1 score final). Ce n’était pas du grand football mais le système défensif des Brugeois était tellement à la ramasse que cela a pu donner un match finalement dynamique et divertissant. On a même pu profiter du talent du tout jeune joueur de 18 ans et déjà international belge Yari Verschaeren. C’est prometteur !

L’expérience groundhopping

On partait d’un temps de merde, de deux clubs sans confiance et d’une défiance envers l’ambiance au Lotto Park. La réalité fut plus belle avec une atmosphère agréable à l’extérieur comme à l’intérieur du stade pour un match avec un bon nombre d’occasions et de buts. C’est validé.

Familiarisé aux parcages pour suivre le FC Nantes, un stage sur Liverpool, mon autre club de coeur, a développé ma passion pour le groundhopping en 2016. Cofondateur au-stade.fr.
0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notifier de
guest
0 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments

Lost Password

Sign Up

0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x