Stade municipal de Wroclaw

Visité
5.2

Moyen

Slask Wroclaw – Stal Mielec

Slask Wroclaw – Stal Mielec

Slask Wroclaw - Stal Mielec

Sektor C218 6,50€
5.2

Le stade

6.0/10

Le football

4.5/10

L'atmosphère

3.5/10

La ville

7.0/10

L'expérience groundhopping

5.0/10

Pros

  • Stade moderne OK, surtout de nuit.
  • La ville est cool, le coût de la vie aussi.
  • Facile de s'y rendre depuis Berlin.

Cons

  • L'affluence ridicule ?!?
  • Et ce triste virage...
  • Piètre match jusqu'au dernier quart d'heure.
  • Stade trop éloigné de la ville.
  • Stade beaucoup trop grand.

Malgré un vol vers Berlin, c’est bien en Pologne que je me dirige pour le week-end. Berlin est en effet une porte d’entrée efficace vers la Pologne avec des destinations comme Wroclaw, Poznan, Szczecin à moins de 4 heures de route. Ces villes sont toutes desservies par Flixbus, depuis l’aéroport et également sur des trajets de nuit. C’est bien pratique.

La ville

Moins pratique, c’est l’arrivée à 4 heures 30 du matin dans Wroclaw. Mais pour autant, avec un McDo ouvert pour faire passer les premières heures, c’est étrangement passé tout seul.

Dès 7 heures du matin on a pu se balader dans la ville avec une météo moins désagréable que je ne l’aurais pensé. Et dans la continuité de mes premières expériences en Pologne (Varsovie, Gdansk), c’est un pays que j’apprécie beaucoup. On retrouve un habituel centre historique (la place du marché de la Vieille Ville) très joli, des rivières et de nombreux canaux pour se promener. J’ai lu que c’était même la 6ème ville ville d’Europe avec le plus de ponts (110). https://www.lot.com/fr/fr/explore/inspirations/the-most-beautiful-cities-in-Poland

On a de quoi profiter de la ville et ça ne doit être que meilleur dans une meilleure période de l’année (et à un meilleur moment de la journée).

Petite particularité amusante de la ville : plusieurs centaines de nains sont disséminés dans la ville et peuvent vous lancer dans une chasse aux nains géante à travers toute la ville. Certains peuvent être renseignés sur une carte à se procurer, d’autres restent secrets.

Le stade

Pour se rendre au stade municipal du Slask Wroclaw, il vaut mieux s’y prendre à l’avance. Le stade est situé à 9 kilomètres du centre-ville et deux choix principaux s’offrent à nous : le train pour un trajet en 20 minutes (pratique mais plus rare) ou le tram pour des trajets nous prenant de 40 à 60 minutes.

Le stade de 44 000 places est construit pour l’Euro 2012. Il est impeccable de l’extérieur comme de l’intérieur avec sa bonne forme ovale, ses belles couleurs vertes et ses façades extérieures qui s’illuminent en soirée.

 

Mais ça ne fait pas oublier que le stade est trop mal situé, entre la longueur du trajet et le vide autour. Qu’il est également disproportionné à l’exemple du match du jour où nous ne serons même pas 6 000 spectateurs… Un si beau stade fait tâche dans ce contexte.

L’atmosphère

Et justement, c’est compliqué de retrouver une bonne atmosphère avec une affluence si faible. Au delà de la faible présence des supporters (j’en attendais pas plus de 10 000 de toute manière), j’ai été déçu et surpris de la très faible présence de fans en virage. Je ne sais pas si il y avait une grève ou quelque chose, je n’ai rien trouvé et vu aucune raison de faire grève puisque le port du masque n’est pas demandé. Quant à l’identification des fans, c’est implanté dans le foot polonais depuis longtemps. Surprenant. D’ailleurs pour en toucher un mot, l’achat s’est fait sur la billetterie en ligne en précisant le numéro de ma carte d’identité. Celle-ci est vérifiée à l’entrée dans le stade avec également une fouille intransigeante. Le mieux c’est de laisser vos sacs à dos à l’hôtel ou dans un casier à la gare (quelques euros les 24h).

Mais voilà, ambiance très décevante avec des dizaines de mecs seulement qui chantent pour le club sans aucune gestuelle. Pour leur nombre ils donnent de la voix mais c’est très loin des ambiances qu’on imagine en Pologne. Et pourtant Slask Wroclaw ne me semblait pas être un petit club de province… En témoigne la reconnaissance de la ville à l’échelle du pays et de l’Europe, sa population (4ème ville la plus peuplée) et son immense stade, des nombreuses alliances entre les ultras du Slask et de d’autres groupes. Là, j’ai pas compris. Mais en vérifiant les affluences moyennes par saison, y compris avant Covid, on reste régulièrement autour des 5 000 – 8 000.  Seul le Legia (surtout lui), le Wisla Cracovia et le Lech Poznan suscitent des affluences respectables en pouvant dépasser les 20 000.

Le match

Le match s’est libéré sur la fin avec 3 buts entre la 77ème et la 81ème minute pour une victoire du Slask Wroclaw 2-1. Avant ça, on en était à se demander par ce froid pourquoi on était là. Ça ressemblait tellement au match où allait se terminer ma série de matchs avec au moins un but. On va dire que l’essentiel est sauvé avec ces buts.

L’expérience groundhopping

C’est à éviter dans un match lambda du championnat polonais. Il faut vous le faire sur une belle affiche avec des fans du club visiteur que vous saurez nombreux. Et là, ça doit pouvoir pimenter un peu le match. La ville est en revanche très bien et mérite de faire un stop à Wroclaw. En plus de ça, le faible coût de la vie comme des places (7€ en latérale) ne donne aucune contrainte à votre séjour. C’est même un coup à se faire plaisir avec une expérience VIP/Loges au stade pour 40€.

Familiarisé aux parcages pour suivre le FC Nantes, un stage sur Liverpool, mon autre club de coeur, a développé ma passion pour le groundhopping en 2016. Cofondateur au-stade.fr.
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