Estádio do Bessa

Visité
5.6

Moyen

1

Note des lecteurs

Boavista FC – FC Porto

Boavista FC – FC Porto

Boavista FC - FC Porto

45€ (Setor 4 Fila C)
5.6

Le stade

5.5/10

Le football

4.5/10

L'atmosphère

4.5/10

La ville

8.0/10

L'expérience groundhopping

5.5/10

Pros

  • La ville de Porto.
  • Présence en nombre des Dragões.
  • Proche de l'égalisation dans les arrêts de jeu.
  • Stade avec son identité...

Cons

  • ...et des vues restrictives à 45€.
  • Quelques milliers de fans de Boavista,
  • à ne compter qu'en dizaine pour les actifs.

Mon week-end au Portugal était calé avant tout sur ce derby de Porto disputé à l’Estadio de Bessa XXI. Vitoria SC – Sporting SP n’étant que le bonus du week-end.

La ville

Avec une journée sur Guimarães, je n’ai donc passé qu’une journée complète sur Porto. Cependant il est à noter que la gare routière est tellement centrale qu’on peut visiter la ville jusqu’aux dernières minutes avant le départ du car. C’est toujours du temps précieux de gagné. J’ai donc commencé à faire un tour de la ville le samedi au milieu du court laps de temps entre mon arrivée à l’aéroport et le départ de mon Flixbus. L’aéroport lui aussi est bien pratique car il est desservi par le métro, qui malheureusement ne part que toutes les 30 minutes. Mais au moins, aucune prise de tête à l’organisation des trajets.

J’ai fait toutes les “attractions touristiques gratuites” les plus populaires imaginables. Même si Porto est d’une autre dimension, elle reste prévue pour se visiter intégralement en piéton. Même sans grande préparation, on ne rate rien puisque les principaux lieux à visiter nous viennent comme une évidence en nous promenant (à l’exception des plages, évidemment). La beauté naturelle de Porto fait le reste.

J’ai fait l’impasse sur la librairie Lello, l’une des plus belles du Monde, puisqu’il faut acheter un billet pour y rentrer + se taper plusieurs heures d’attente. Hors de question.

Pour la restauration, je me suis rabattu sur un brunch au Do Norte Café by Hungry Bikers car mon premier choix Esquires Coffee Shop était déjà trop rempli. Très satisfait de mon choix avec la formule la plus complète “Brunch Do Norte” à 14€ (cf. photo, incluant le yaourt naturel aux fruits et le jus d’orange). Le lieu profite également d’une très belle décoration : ça fait aussi partie de l’expérience et du prix. J’y retournerai lors d’une prochaine fois à Porto car j’avais envie de tester plein de choses.

J’ai fini la journée en me dirigeant tranquillement vers le quartier de Boavista, me permettant de passer devant l’emblématique salle de musique Casa de Musica. Il y’a aussi un Musée d’art contemporain et son parc (payant) un peu plus loin du stade, pour les passionnés d’art.

Le stade

El estadio de Bessa XXI n’a pas vraiment d’intérêt de l’extérieur (forme rectiligne), malgré les panthères représentées devant le stade. Les alentours du stade ne sont pas réellement vivants (vous le comprendrez dans la partie suivante). Par contre, je préfère le stade de l’intérieur et leur fameux damier noir et blanc. Ça lui donne un certain esthétisme.

Le club vendait très peu de places en ligne et je me suis rabattu faute de choix sur le petit niveau intermédiaire avec des places à 45€. Là, on est quand même dans un service limité alors même que le stade n’est pas rempli. Ce niveau se compose de 4 rangées maximum et entre les vitres et le toit, vous avez une vue restrictive sur le premier, troisième et quatrième rang. Le deuxième rang (ce que vous voyez sur mes photos), passait encore. Ça l’a fait car il n’y a rien à voir à Boavista, mais quand même le prix est trop élevé dans ce contexte. Pire, ma place n’existait même pas car mon siège a été remplacé par un emplacement pour le caméraman. Et bien d’autres fans cherchaient en vain leur place (trop de places vendues ?). Le système de numérotation est tellement con en même temps avec une numérotation pair puis impaire sur des mêmes rangées. C’est dommage dans une tribune moins destinées aux habituées qu’aux visiteurs d’un soir.

Par la stupidité de cette organisation, on est en droit de se demander : “Putain mais c’est la première fois qu’ils vendaient les places ici ?” Puisqu’il n’y a aucun stadier, je pense que c’est la merde à chaque match enfaite et que personne ne peut faire un retour d’expérience utile au club.

L’atmosphère

Mon impression ci-dessus est corroborée par le fait qu’il y’a peu de supporters de Boavista. A la vue de l’affluence pour ce derby, on ne veut pas l’imaginer pour les autres matchs. Donc bon, y’a peut-être que deux ou trois personnes comme moi à acheter une place qui n’existe pas au cours d’une saison. Et au pire, tu trouves une place libre à proximité. Ce soir, c’était pas le cas au moins dans cette petite tribune de 4 rangées.

Pour un derby, j’ai été assez choqué de constater que finalement même ce match n’intéressait pas des fans de Boavista. Sans doute parce que ces fans n’existent pas tant que ça… On est face à la problématique qu’on a déjà entendu : un portugais est d’abord fan du FC Porto, du Benfica ou du Sporting. Belle démonstration ce soir. On a une centaine de supporters en virage qui tentent un peu de se défendre. Peut-être quelques autres dans la latérale en dessous ma tribune (j’ai aperçu quelques échauffourées/provocations insignifiantes en cours de match). A noter que les “tifos” que vous voyez n’en étaient probablement pas. Je pense plutôt qu’ils sont là à chaque match pour cacher la tribune basse vide (supposition à confirmer).

C’est un derby unilatéral. Les fans de Porto remplissent l’intégralité de leur virage et doivent rapporter autant en billetterie que les fans dans le reste du stade. Je ressors les propos du vice-président des White Angels du Vitoria SC : “les trois grands” sont peut-être plus grands par la quantité, mais pas par la qualité. C’est peu de mots qui résument très bien les choses, en adéquation avec mon impression. Ils étaient bons par leur nombre. Mais quand on a la chance de remplir une tribune aussi facilement, on peut aussi s’attendre à mieux. On les remercie quand même car ça nous sort de la torpeur. Ça doit être bien mieux contre l’un des deux autres grands ou pour un match européen. Le Boavista ça doit les ennuyer.

Le match

Victoire difficile du FC Porto 1-0, qui ne s’est pas mis à l’abri en ratant un pénalty. Boavista a eu d’excellentes opportunités d’égaliser en fin de match (dont une barre transversale), sans réussite. Dans sa globalité, le match était ennuyant avec trop de fautes (34 !) et d’arrêts de jeu. Les statistiques le montrent : c’est de pire en pire le football en temps de jeu effectif. Y’a vraiment des matchs qui ressemblent à du sport US. Dans cette atmosphère je ne sais même pas si je m’en rendrais objectivement compte si le match était meilleur.

L’expérience groundhopping

Mon expérience me fait dire qu’un match de Boavista n’a pas d’intérêt, même pour un derby. En Europe je ne sais pas quel autre club à domicile pourrait se faire autant manger dans un derby. Peut-être que l’an prochain la France aura le sien avec la montée du Paris FC ? Cela n’empêche pas de se faire un match du Boavista puisque la ville de Porto en vaut évidemment la peine. Mais ne faites pas des concessions pour un derby de Porto à l’Estadio De Bessa XXI. Tombez plutôt sur un match du FC Porto à domicile ou du Vitoria SC.

Familiarisé aux parcages pour suivre le FC Nantes, un stage sur Liverpool, mon autre club de coeur, a développé ma passion pour le groundhopping en 2016. Cofondateur au-stade.fr.
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