3ème et dernier match du week-end « groundhopping » de vieux stades italiens. Naturellement après Parme et Bologne la route nous arrête à Firenze pour voir la Viola.
Pour ce match, ce n’était pas trop compliqué d’avoir des billets. C’est une première pour moi d’obtenir mes billets avec un simple message WhatsApp : au top le service de la Fio (lire Fiorentina – Juventus pour une autre expérience). Et surtout on sera dans la mythique Curva Fiesole. De nombreux laziales seront également présents. Ça s’annonce bouillant à Artemio Franchi.
Entre collègues footeux autant rester dans le quartier fiesole autour du stade. Pour Florence prenez le guide du routard il y’a tellement à voir, c’est certainement mieux en amoureux. Et une nouvelle fois, on n’aura que peu/pas visité. On arrivait juste du match à Bologne, le match en question est à 20h30 et on arrive à 18h. Et le lendemain matin on remontait tôt pour le match suivant.
Le stade
Le stade est facile d’accès mais avec peu de parking autour. Il est en plein quartier résidentiel, avec un parc à côté. Vu le nombre de laziales ce soir une grosse partie est bouclée. On ne pourra pas faire le tour du quartier ni du stade.
Le stadio Artemio Franchi ressemble plus à une arène du temps des romains qu’à un stade de foot. L’entrée sous le stade est sympa avec chaque groupe qui a sa table de vente rudimentaire. C’est presque un passage obligatoire pour se mettre dans l’ambiance. La montée dans la curva est indescriptible. Les marches sont fissurées, des trous monstrueux dans les allées où on voit les gens passer dessous. Ça fait flipper mais d’un autre côté je retourne fin des années 80. Du coup tu sens que tu vas vivre l’espace d’un instant un match de fou. Un truc à vivre.
L’ambiance
Dans les tribunes, la Curva coupée en deux loin du terrain n’est pas des plus propices pour voir le match. Je suis un peu inquiet de comment va s’organiser l’ambiance.
Le gros parcage laziale se sera fait entendre très régulièrement. Les deux équipes se séparent sur un match nul 1-1 où chacun aura eu sa mi temps. Ça tombe bien en tribune c’est pareil. Joli partage des points. La curva fiesole aura fait une très belle prestation mais avec quelques ratés et des passages à vide (vite comblé par le parcage…). En tribune torches et pots de fumée côté Fio avec une agitation constante de grands drapeaux. Des chants qui tiennent de longues minutes et un stade qui répondra plusieurs fois aux appels de la curva. Côté parcage seulement des grands drapeaux.
Des chants par moment démentiels, long et lent, avec une puissance et un rythme qui te le font chanter et qui vous entrainent de longues minutes. Si seulement ça pouvait durer 90 min.
Sympa les gosses aussi qui passeront tout le match à jouer au foot en bas de la curva. Ça faisait longtemps que j’avais pas autant apprécié une tribune italienne en tout cas. Bon esprit old school, tribune multi âge de la femme qui allaite son gosse (si si c’est vrai) en plein match aux vieux ritals de 80 ans qui peinent à monter les marches. Je reviendrai ! (ndlr : même sentiment avec le stade du Torino)
Le match
Par rapport à nos derniers matchs du week-end là on est dans le haut de tableau de la série A. L’ouverture du score par la Lazio viendra concrétiser une première mi-temps de gros niveau des romains. Inversement total avec la deuxième mi-temps où la viola reprendra la main sur le match et égalisera. Scénario qui alimentera vraiment bien l’ambiance.
L’expérience groundhopping
3 matchs 3 vieux stades rouillés à l’architecture atypique et aux curves authentiques. Ça faisait longtemps ça fait du bien dans ce foot business.
Je reviendrai à la Fio c’est sur.