Dernier match de poule d’Europa League entre deux futurs éliminés du groupe C, qui avaient encore chacun une mini chance de passer en 1/16ème en cas de victoire. L’occasion pour Bibi – avec « mon » groupe des MB IDF – de revoir du pays, après la jolie ville belge de Gent en août ; vu que j’avais raté Prague en septembre (regrets éternels) !
La ville
Pas de grand dépaysement par rapport à la France et à nos grandes villes, même pas niveau climat malgré la mi-décembre. Bon, faut faire gaffe à pas se faire renverser par un vélo, car il y a limite plus de cyclistes que d’automobilistes (j’exagère à peine) et que les routes sont faites pour eux, et ne pas trop la jouer touriste à Christiania (le quartier « libre et autonome » des artistes et des dealeurs), mais sinon on se sent très bien quand on flâne le long du canal de Nyhvan et dans le centre. C’est vert (même si en décembre, forcément, ça se voit pas des masses), les gens sont souriants, et quasiment tout peut se faire à pied, même si ça fait une petite trotte quand même. Après coup, on comprend pourquoi la ville a la réputation d’être celle où les habitants sont le plus heureux.
Contrairement à la fameuse Petite Sirène (vraiment toute petite), le parc de Kongens Have ; et le château de Rosenborg avec ; ainsi Les Jardins de Tivoli (le Parc d’Attractions en plein centre ville) ne sont pas les arnaques que je craignais, surtout Tivoli : c’est bien vaste et on en prend plein la vue – surtout de nuit – ! La nuit, justement, elle tombait entre 15H45 et 16H45, pour un lever du soleil entre 8 et 9H. Les noctambules aimeront !
Sinon, la relève de la garde royale, sur Amalienborg Slotsplads, est à voir ; pour le fun. Même le/la strøget – principale rue commerçante de la ville – est à faire, avec un détour par le quartier latin. Bon, par contre, là-bas comme partout dans cette ville : tout coûte… très cher ! Mais quand on aime on ne compte pas ; non ?
Le football
Euh… C’est grave si je dis que j’ai pas trop vu le match ? Enfin, assez pour dire que c’était un match d’un niveau banal. Copenhague touche les montants deux fois, Benoît Costil fait au moins un arrêt majeur, Bordeaux a parfois dominé et a su marquer en seconde période sur un exploit individuel de Yann Karamoh depuis le côté droit et un centre que Jimmy Briand coupe d’une talonnade. Voilà.
Pour l’anecdote, c’est ma première victoire européenne, au bout de 10 déplacements hors de France, étalés sur 6 ans. On espère que la prochaine arrivera plus vite.
L’atmosphère
Sans décrier, l’ambiance ne m’a pas bluffé, même si forcément quand ils s’y mettent vraiment tous il y a des moment où ça envoie ! Pour le reste, l’affiche et le faible enjeu, plus le fait que leur équipe n’ait pas enflammé le match loin de là, n’a pas rendu l’affaire mémorable. Malheureusement.
Le stade
Situé à Østerbro, le quartier dit des ambassades, le <strong>Parken Stadium</strong> ne m’a pas vraiment impressionné. Ni de l’extérieur, car il ne se remarque pas vraiment en tant que bâtiment, ni de l’intérieur. Un mini <a href= »http://au-stade.fr/2018/05/02/on-etait-a-anfield-pour-liverpool-as-roma/ »>Anfield</a> (bon, Anfield ça impressionne quand même, juste car c’est <a href= »http://au-stade.fr/europe/united-kingdom/premier-league/anfield-liverpool-f-c/ »>Anfield</a> !), en plus récent : un grand rectangle aux quatre tribunes distinctes pouvant accueillir, en théorie, 38 000 personnes. Bon, là on devait être péniblement 17-20 000, seules les parties basses des tribunes étaient occupées, laissant les hautes vides. Fort bel outil cependant. Loin de là l’idée d’en dire du mal !
Très agréablement surpris par le parcage visiteurs : bien placé, pas trop haut dans un coin comme c’est trop souvent le cas, d’un bloc. Il m’a même paru un peu grand pour les 200-250 que nous étions.
L’expérience groundhopping
Vraiment (très) bonne dans l’ensemble, même si ça ne se ressent pas forcément hyper bien dans mon récit. Mais vivez-le par vous-mêmes, en famille et/ou entre amis, sur quelques jours, ce sera le mieux ! 🙂