PSV Eindhoven - FC Twente
Vak 41, 39€
Pros
- Un stade inimitable.
- Un stade dans la ville, à 10min de la gare.
- Les fans de Twente, c'est chaud.
- Plein de buts...
Cons
- mais technique et tactique faible.
- L'ambiance Hôte d'un calme surprenant.
- Pas un stade estéthique.
Pour obtenir un billet pour ce match, je suis passé par l’aide d’un groundhopper fan du PSV (que je remercie) puisqu’aucune vente générale n’était prévue pour ce match. Je n’ai aucune connaissance du championnat néerlandais alors j’en ai conclu que le FC Twente était un club assez populaire derrière les 3 “géants”. Et effectivement, la ville où demeure Twente (Enschede) a une population qui dépasse 150 000 habitants contre 220 000 pour Eindhoven. Deux nombres pas si éloignés, et surtout Eindhoven se trouve bien en dessous de la population d’Amsterdam et Rotterdam. Je l’ignorais.
La ville
J’allais à Eindhoven spécifiquement pour le match sans prendre le temps de visiter. Néanmoins la bonne surprise c’est que le Philips Stadion se situe dans la ville d’Eindhoven, à 10 minutes de marche de la gare centrale. On s’est garé 3 heures avant le match et on a pu directement se balader dans son petit centre-ville. En ce court laps de temps, la ville ne nous a laissé aucun souvenir. Eindhoven ne marque les esprits, en témoigne les sites web touristiques qui ne prennent même pas la peine de la citer.
Le stade
On va donc rapidement passer au stade et au match. C’est difficile d’expliquer l’architecture « industrielle » particulière de ce stade. Ce manque d’uniformité est peut-être dû aux multiples rénovations reçues depuis sa création entièrement financée par Philips dans les années 1910. Et aussi à l’Histoire économique et industrielle de la ville (12% de la valeur ajoutée de l’industrie aux P-B vient d’Eindhoven, plus que toute autre ville). Un stade qui ressemble à sa ville, en somme ? De l’intérieur, les tribunes gardent également des particularités dans leurs conceptions et formes et c’est tant mieux. Un manque d’esthétisme certain mais aucune envie de lui en vouloir, au moins on n’est pas prêt de lui trouver une ressemblance à un autre stade. Et en groundhopping, c’est un point essentiel de satisfaction.
Le match
On s’est tapé un match d’un niveau de jeu peu élevé, avec une absence souvent hallucinante de qualités défensives, des relances dégueulasses, etc. La qualité d’un match n’est pas le point central de mes motivations mais celui-ci m’a souvent fait soupirer. Le 5-2 pour le PSV est vraiment trompeur car c’était loin d’être réjouissant pour les deux équipes. Mais bon, on finit quand même par l’accepter dans un match à 7 buts. Ça donne de la matière pour enflammer un public… Enfin ça, c’est ce qu’on va voir plus bas.
L’atmosphère
Les latérales ont donné quelques encouragements qui n’ont duré que quelques secondes pour chacun des buts. Plus surprenant, c’était à peine plus marqué dans le virage des ultras se trouvant à ma gauche. Ils n’étaient qu’une cinquantaine de fans du PSV à être actifs, sans gestuelle, sans drapeau ni pyro. C’est une déception que j’ai également retrouvé parmi des retours d’expériences de groundhoppers français à Eindhoven. Par contre d’autres m’ont aussi signalé que ça pouvait être le feu en Coupe d’Europe (et j’imagine, pour un match vs Feyenoord ou Ajax). Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire pour en tirer le meilleur.
Côté Twente, c’était en revanche beaucoup plus dans les standards de ce qu’on espère voir dans un stade : un parcage bruyant (plus que les hôtes), des chants continus, de la pyro sur les buts, etc. Avec ma meilleure compréhension de ce club et après avoir vu ce parcage, ça me donne envie d’aller faire un tour au De Grolsch Veste.
