Brøndby IF – Lyngby BK

Brøndby IF – Lyngby BK

Brøndby IF - Lyngby BK

23€ GSV Øvre Tårn 20
7.1

Le stade

7.5/10

Le football

7.0/10

L'atmosphère

6.0/10

La ville

8.0/10

L'expérience groundhopping

7.0/10

Pros

  • Les infrastructures (stade principal + secondaire).
  • L'atmosphère "foot populaire" et le prix.
  • Plein de buts.
  • Retour rapide à l'aéroport avec les trains réguliers.

Cons

  • Brondby, c'est pas Copenhague:
  • Se rendre au stade est un peu chiant et long.
  • Très en dessous de l'ambiance du FCK.
  • Tribune Visiteurs sans aucun intérêt.

Retour à Copenhague dimanche pour finir le week-end sur un match de Brøndby IF.

Venir au stade

Ce qui saute d’abord aux yeux en organisant sa journée, c’est la distance qui sépare le stade de la ville de Copenhague. On sort même des zones de transport habituelles et il faut donc payer encore un peu plus cher pour se rendre à Brondbyoster, la station de train la plus proche du stade puis prendre un bus ou marcher 30 minutes jusqu’au stade. Un peu chiant. Car en effet, Brøndby ce n’est pas Copenhague mais une ville en périphérie de celle-ci.

Cela dit, pour le trajet retour on est sorti du stade à 17h55 et on avait passé les contrôles de sécurité de l’aéroport à 19h15. Avec la station de train de Brondbyoster pour revenir à Copenhagen Central Station puis les trains ou métros qui desservent tellement bien l’aéroport, ça reste bien efficace. C’est ce qu’on m’avait recommandé (circulation trop compliqué un jour de match pour des bus et/ou taxis) et que je recommande à mon tour. Le trajet du stade à l’aéroport coûte environ 6€.

Le stade

C’est peut-être du fait de cette situation géographique et de son environnement (excentré de Copenhague, petite commune de 35 000 habitants, club populaire) que le Brøndby IF créé un véritable événement autour des matchs pour que les supporters viennent passer du bon temps bien avant le match. On trouve une fan-zone, des jeux pour les enfants, des tables pour manger, animations DJ, etc. Y’a un esprit « foot populaire » qui ressort immédiatement de ce lieu. En ne payant qu’une petite vingtaine d’euros ma place en latérale plein centre, ça confirme mon impression. On peut même y apprécier des graffitis sur toute la longueur des mures des coursives de la tribune.

L’autre côté extrêmement plaisant de ce Brøndby Stadion, c’est qu’on trouve un autre petit stade (il y’a une tribune assise) à côté ou les équipes de jeunes peuvent être amenées à jouer. C’était le cas à notre arrivée. C’est super agréable. Si c’est répété à chaque match, c’est génial pour les supporters et la culture club.

Le match

C’est plutôt nécessaire aujourd’hui puisque ce n’est pas l’équipe première qui porte le club avec une sinistre dixième place dans un championnat à 12. Mais un jeune de 17 ans, O. Schwartau (plus jeune joueur de l’Histoire du club en Pro), semblait lui plutôt bien porter l’équipe offensivement. Il a notamment marqué le 3ème but de son équipe dans un match débridé finissant en 3-3 suite à une égalisation adverse dans les dernières minutes (88ème). Si le score pourrait laisser croire à un match d’anthologie, on sentait quand même très bien les faiblesses des deux équipes. Ça n’a pas nécessité un rythme de jeu soutenu pour en arriver à ce score. Il y avait simplement pas mal d’espaces d’un côté comme de l’autre. Avec 6 buts, ça reste forcément un match agréable.

L’atmosphère

Ces buts ne nous ont pas non plus transportés dans une ambiance dingue. Les chants du virage restent impressionnants en avant-match et me rappellent au bon souvenir d’OL – Brøndby et de leur tradition : les joueurs viennent tour à tour lancer des chants pendant l’échauffement.

Ensuite, j’ai été plutôt déçu. Peut-être car je me faisais une idée fausse de Brøndby qui m’avait toujours semblé impressionnant (en away et/ou sur les derbys). La partie active de leur virage est sans commune mesure avec les proportions folles de celui des fans du FC Copenhague. A mettre en perspective de la situation sportive du club et de l’adversaire Lyngby, dernier du championnat, avec quasiment aucun fan présent en parcage.

L’expérience groundhopping

C’est ainsi surtout par son stade que cette expérience m’aura été marquante et qu’il faut malgré tout recommandé d’y faire un tour, tout les matchs ne se valent pas et je ne doute pas des fans de Brøndby pour faire mieux. Néanmoins, le FC Copenhague m’avait tellement impressionné que ça resterait largement mon premier choix et le stade où je voudrais retourner.

Pour le reste, Copenhague est une ville toujours agréable à visiter.

Familiarisé aux parcages pour suivre le FC Nantes, un stage sur Liverpool, mon autre club de coeur, a développé ma passion pour le groundhopping en 2016. Cofondateur au-stade.fr.
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