C’est mon premier contact réel avec Liverpool. Les Reds affrontent Bordeaux dans leur nouveau stade, à quelques heures de chez moi. Pour la seule fois de ma scolarité (ou presque) et de mon plein gré (c’est à dire en excluant les cours ratés car je dormais), je vais sécher les cours pour m’y rendre. Ça les vaut bien.
Puisqu’on arrive largement en avance, c’est facile de se garer. On peut alors découvrir le stade. J’apprécie sa grande place autour pour se poser et patienter, avec les stands pour consommer. Mais personnellement je n’aime pas la construction du stade avec des dizaines de pylônes. En revanche, une fois à l’intérieur on a une excellente vue. Le plus gros souci de ce stade est ensuite qu’il est trop grand. Même contre Liverpool, le club est bien incapable de le remplir dignement. Et pour cause, sa situation géographique est également dégueulasse avec d’énormes embouteillages si vous ne prévoyez pas de venir à l’avance. Et comme aujourd’hui, c’est un jour de travail…
Je m’attendais au moins pour ce match à un déplacement massif des liverpuldiens. Ça sera bien en deça de mes attentes, le parcage n’étant même pas rempli à la moitié et silencieux puisque certainement occupé par des français n’ayant pas les références en chant. Ça ne marquera donc pas les souvenirs, pas plus que le jeu médiocre des deux équipes. Il faut pourtant bien l’avouer: Bordeaux a été bien meilleur que nous. Et puisque Brendan Rodgers se plait en plus à faire tourner en Coupe d’Europe… C’était vraiment nul.
Pour repartir, l’immense parking à côté du stade devient notre plus grand cauchemar. Il faut passer plus d’une heure dans des embouteillages malgré une affluence faible pour faire quelques kilomètres qui nous font quitter le stade. Ca confirme ce que j’avais pu lire sur l’organisation catastrophique de ce Nouveau Stade de Bordeaux. Le savoir-faire à la française en matière de football.