Estadio Metropolitano

Visité
7

Bien

Atlético Madrid – Liverpool FC

Atlético Madrid – Liverpool FC

Atlético Madrid - Liverpool FC

70€ Tribune visiteur (23)
6.8

Le stade

6.0/10

Le football

5.0/10

L'atmosphère

8.0/10

La ville

8.0/10

L'expérience groundhopping

7.0/10

Pros

  • La ville.
  • L'ambiance bouillante côté Atlético.

Cons

  • L'ambiance trop calme côté anglais, en ville et au stade.
  • Le match très fermé sans occasion.

Après Naples et Salzbourg en phase de poule cette année, direction Madrid pour le 8éme de finale aller de la Ligue des Champions. Tirage très délicat, l’Atlético étant notre bête noire ces dernières années, en Ligue des Champions comme en Europa League.

Ce voyage sera aussi l’occasion de revenir sur les terres de notre 6ème titre en Ligue des Champions, remporté 8 mois plus tôt.

La billetterie

Je suis membre de la French Branch et l’association a réussi à avoir quelques billets avec les supporters de Liverpool en tribune visiteur. Le billet est à récupérer sur place le jour du match, avec le représentant de l’association. (ndlr : côté Atlético il y’a eu une vente générale avec pour sûr des billets accessibles autour de 150€ mais rapidement épuisés)

La ville

Lundi, à 7h, nous arrivons à l’aéroport sous un ciel nuageux, il ne fait pas très chaud en cette matinée. Tout étant fermé, nous décidons d’aller visiter le centre de Madrid. Nous sommes à Gran Vía et nous descendons vers La Puerta del Sol. Nous apercevons son Ours, emblème et symbole de la ville, tout comme son club l’Atlético de Madrid.

Nous passons par la Plaza Mayor, une place typiquement espagnole dans son architecture. Rectangulaire, très grande, où se dresse une statue au milieu de la place. C’est ici que sera le lieu de rendez-vous des supporters Anglais pour le match.

On continue vers la place de l’Opéra pour se rendre vers la Plaza de España. De grands jardins épousent ce monument. Il faudra faire le tour de cette bâtisse pour apercevoir l’entrée.

Viens l’heure ensuite de grignoter un bout, nous décidons de manger dans un des innombrables restaurants qui a pour but de proposer la pinte à 1€ avec ses 100 Tapas différents au menu.

Une autre adresse incontournable pour manger à Madrid est le célèbre marché, le Mercado de San Miguel, situé tout près de la Plaza Mayor. Un florilège de diversité se mêlent les uns aux autres, on en prend plein les yeux. Les stands de nourriture se suivent, avec au menu des fruits frais, des tapas et des desserts tout aussi onctueux.

Mercredi, le soleil a enfin fait son apparition, à croire que depuis leur victoire la température a grimpé dans la ville. Nous ferons un crochet pour aller voir le palais royal et faire une petite prière à la Cathédrale de Madrid, La Almudena, en vue du match retour.

Afin de se remplir un peu l’estomac en guise de gourmandise nous profiterons de quelques churros à la fameuse Chocolaterie San Ginés. Une institution pour tous les amoureux de chocolat et de gourmandise.

Avant d’aller à l’aéroport, nous décidons de faire un détour et d’aller voir le stade du Real de Madrid, Santiago Bernabeu. Celui-ci étant en rénovation, nous ne verrons pas grand-chose de l’extérieur malheureusement.

Le stade

Étant situé très loin, à l’extérieur de la ville, nous arrivons en métro à quelques stations du Wanda Metropolitano. En plus de la localisation qui n’est pas au top, autour du stade, des bâtiments sont encore en travaux, cela donne l’impression qu’il est posé au milieu de nulle part, un peu comme tous les stades modernes. Rien à voir avec le charme de Vicente Calderón, et notamment la route qui passait sous la tribune.

A l’entrée du stade au sol, des plaques d’anciens joueurs sont gravés, rappelant les grands noms passées par ce club. Certains ont notamment joués dans les deux équipes.

En arrivant devant notre porte d’entrée côté visiteur, aucun dispositif de sécurité n’est vraiment déployé, supporters espagnols et anglais se croisent sans le moindre problème. On passe trois check-up de sécurité pour enfin rentrer à l’intérieur du Wanda. Nous sommes situés tout en haut du stade au 3éme étage en virage. Nous n’avons pas la meilleure des vues et nous sommes plutôt loin du terrain, et comme dans beaucoup de stade, un filet est présent coté visiteur.

Hormis cela, le Wanda est plutôt beau, un stade à l’européenne flambant neuf. Ils ont essayé de reprendre un peu le style de l’ancien stade avec les cassures ouvertes sur les côtés, mais il ressemble malheureusement à beaucoup trop de stade moderne, comme celui de l’Emirates Stadium ou de l’Allianz Arena.

Cela en reste néanmoins un jolie stade de foot, mais le style et l’architecture qui différencie un stade à son propre club n’est pas visible. La patte du Wanda n’a pas la même empreinte, que pouvait avoir un Vicente Calderón. On ne ressent pas toute l’histoire qu’un stade emblématique peut procurer.

L’atmosphère

Un accueil avec des fumigènes et des chants sont réservés au bus des deux équipes en arrivant au stade, certains membres ont pu voir cela de loin, malheureusement nous n’avons pas pu assister à cette atmosphère.

Dès l’entrée des joueurs un tifo géant est déployé et tout le reste du stade est aux couleurs de l’Atlético, cela annonce déjà la température du match.

Après l’ouverture du score très rapidement dans le match, le scénario est parfait pour les Colchoneros. Le Wanda est ultra bouillant, les fans se lèvent et chantent, emmenés par un Diego Simeone des grand soirs qui ne cessent d’haranguer la foule.

De notre côté, en parcage visiteurs c’est le calme plat, une tribune morte, peu de chants descendent des travées du stade. On essaye tant bien que mal d’entraîner les fans en lançant des chansons mais cela ne prend pas. Nous sommes spectateurs de ce match, et on le regarde autant que nous le subissons. Tout cela à travers cette atmosphère magique qu’est en train de créer les supporters de l’Atlético. Tout le stade était à l’unisson derrière leur équipe, tandis que de notre côté, on a été totalement absent sur ce match-là. Ce fut extrêmement frustrant et décevant.

Le football

Jouer l’Atlético est assez difficile, mais dans son stade ça l’est encore plus. Ce sera un combat acharné pendant 90 minutes. On connaît son plan de jeu très défensif, et de sortir presser rapidement sur l’adversaire lui laissant aucun espace. Pour ensuite, marquer sur des contre-attaques ou des coups de pieds arrêtés.

Et bien au bout de 4 minutes, le scénario catastrophe se produit. A la suite d’un corner mal dégagé et d’un cafouillage dans la surface, nous sommes menés 1-0. Prendre un but dès l’entame du match, tôt, trop même, rend la tâche difficile pour avoir des chances de trouver les espaces que l’on aime tant. Les Colchoneros font ce qu’ils savent faire de mieux, c’est à dire se mettre à 11 dans leur moitié de terrain et défendre, défendre et encore défendre. Nous n’arrivons pas à mettre en place notre jeu et nous déjouons petit à petit en forçant les choses. Des frappes de loin sont tentées mais sans réelle conviction, un aveu de faiblesse. Salah marquera tout de même un but, mais l’arbitre de touche lèvera le drapeau, signalant un hors-jeu de Firmino sur l’action. Les joueurs de Madrid eux, commencent à gagner du temps et à mettre la pression sur l’arbitre. C’est une équipe qui adore ces choses-là et elle le fait très bien, cela fait partie du jeu. Klopp est obligé de sortir Mané à la mi-temps par crainte de le voir se faire expulser. Cette première période est une purge pour les deux équipes, aucune action hormis le but.

Nous entamons la seconde avec plus de détermination, il se passera 20 minutes où on va pousser à fond et faire le siège de la surface des Colchoneros sans pour autant arriver à marquer. Quelques frappes concluront de belles actions, mais cela est trop peu pour bouger cette équipe qui a l’habitude et l’expérience de ce genre de rencontre. La fin du match sera poussive, Liverpool va tenter d’inscrire ce fameux but à l’extérieur pour se donner une chance au match retour. Malgré une dernière frappe de Henderson à la toute fin qui effleure le poteau, Oblak n’aura pas du tout été inquiété. La stat est assez criante de vérité, aucune frappe cadré du côté des Reds. Nous n’avons pas existé offensivement.

L’arbitre siffle la fin du match, tout l’Atlético célèbre avec énormément d’engouement leur victoire, peut-être un peu trop car il y a un match retour mais bon c’est de bonne guerre. Il n’y a rien à dire le plan de l’Atlético a parfaitement marché, muselant notre armada offensive. Il en faudra davantage au retour si on veut espérer passer en quart de finale.

Le genre de rencontre où l’on ressort avec un goût amer et déçus, car d’un côté Liverpool n’a pas bien joué, et de l’autre, les Madrilènes ont fermé le jeu et ont commis pas mal d’actes d’antijeu, qui ont pourri le match.

Un choc qui était donc plutôt nul et moche à regarder dans l’ensemble.

L’expérience groundhopping

Dès le tirage, j’étais partagé entre deux émotions.

Tout d’abord le fait de retourner à Madrid, là où quelques mois plus tôt nous avions célébré notre titre de champion d’Europe. Et l’autre sentiment prédominant même, était le fait de jouer l’Atlético de Madrid, notre bête noire, qui pour nous fût le pire des tirages.

Cette impression s’est avérée être vraie car il résume ce voyage.

Concernant la ville, elle est toujours aussi belle. Le fait de pouvoir revoir et revivre certaines émotions sur ces lieux mythiques de Madrid où nous étions huit mois plus tôt, fût assez jouissif. Tout cela en le repartageant à nouveau avec les supporters de Liverpool, présents aussi de l’époque. On a pu profiter aussi pour rencontrer de nouvelles personnes de la Branc

h et tisser des liens. Une source d’enrichissement et de joie que de partager une même passion. C’est le trésor même de cette association.

Le stade lui ne paye pas de mine, quand on le compare à l’ancien, on ne peut être que nostalgique. Il est très grand certes, mais manque d’un certain charme.

Clairement déçue par le manque d’ambiance coté Anglais le jour du match, que ça soit en ville, comme au stade. Par contre il faut être fair-play et reconnaître que les fans de l’Atlético eux ont mis le feu au stade, le climat était électrique. Cela nous a hypnotisé, on en a pris plein les yeux.

Le match retour s’annonce bouillant.

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