Depuis le match contre [mks_icon icon= »fa-map-marker » color= »#81d742″ type= »fa »] Benfica, il s’est passé un paquet de temps, donc je reviens à vous pour vous narrer mes aventures à Zagreb.
Après le tirage au sort, j’ai rapidement planifié l’escapade zagreboise. Mais un problème de taille se pose : il n’y a aucun vol direct depuis Genève pour Zagreb. Donc je fais mes recherches, et trouve un vol aller-retour depuis Zurich.
Le départ
Jeudi 20 septembre, il est 5h du mat, le réveil est rude. Je prends le train à 6h, je dors encore quand trois filles s’installent aux sièges qui sont autour de moi.
De fil en aiguille, on commence à discuter et on a ce dialogue qui illustre bien la situation :
Moi: Vous partez où ?
Fille A : On va à Fribourg à l’école des Enseignants. Et toi?
Moi : Je vais à Zurich, pour prendre l’avion pour Zagreb.
Fille B : Tu vas là-bas pour le boulot ?
Moi : Non non pour un match de foot.
Il y a ceux partent à l’école pour devenir enseignantes, et ceux qui partent en away en coupe d’Europe. Voilà la vie que j’ai décidé de mener. 🙂
Arrivée à Zagreb puis le match
Après le train et l’avion, j’arrive enfin à Zagreb aux alentours de 12:30. Je rejoins mes potes qui sont à l’hôtel de l’équipe. Ca discute, ça boit (avec modération, ndlr) et on fait passer le temps comme on peut dans une ambiance plutôt feutrée.
Puis arrive l’heure d’aller au Maksimir. Le taxi nous laisse à un bout du stade puis on commence à marcher pour trouver notre parcage, ça dure bien 20 minutes. Dans la fouille je fais la connaissance de trois supporters de Fener qui sont venus depuis Cracovie en voiture, j’ai un profond respect pour ce genre de persone.
On est 200-250 (approximation d’un aveugle donc à mettre en doute 🙂 ), on est assez choqué par la compo alignéee par Cocu qui avait fait un turn-over en Coupe d’Europe (il a vraiment mérité d’être viré celui-là). Le parcage est motivé, ça donne de la voix, et en face les BBB sont assez chauds mais le manque de toit sur les tribunes n’aide pas pour l’ambiance.
Sunjic puis Hajrovic (ancien joueur de Galatasaray) nous plonge dans une tristesse au bout de 30 minutes.
Pendant la pause on essaye de comprendre ce score de 2-0 et cherche des moyens pour relancer le match.
Dès le retour des vestiaires, Roman Neustadter surprend tout le monde dont nous et amène le score à 2-1. Mais nos ailiers sont à la rue comme toute l’équipe, et Dinamo déroule son jeu et nous plante 2 buts de plus et en rate 3-4 occasions. A la fin du match on doit attendre pour sortir,l’attente est longue, on est dépité par le non match de notre équipe qui a refusé de jouer.
[mks_icon icon= »fa-map-marker » color= »#81d742″ type= »fa »] Pour aller plus loin, plongée dans un voyage extraordinaire pour Benfica – Fenerbahce.
En voyant mon air totalement abattu un des fondateurs de Kill For You (un groupe de supporters du Fener, ndlr) me tiendra ce discours qui s’avèrerai vrai un mois plus tard :
« Vu ton état, je crois ce qui ce passe dans ta tête, t’as plus envie de venir au stade, j’avais les mêmes pensées après la défaite de 7-1 contre Sigma Olomouc en 1992, mais tu vas venir, cette équipe va perdre et tu vas revenir, à Bruxelles tu seras là, à Trnava aussi, nous on est des drogués. Notre drogue c’est ce maillot, on pourra jamais le laisser seul. » Voilà un autre genre de personne que je respecte beaucoup.
Le retour est douleureux, persone ne parle. Et puis, on se pose sur la terrasse d’un bar, vers 2h on change de bar. Le tenant du bar nous avertit qu’il va fermer mais il nous dit qu’on peut rester sur sa terrasse. Alors je lui demande si on peut commander directement pleins de verres il est d’accord. Donc, nous sommes 5 et on commande le triple de verres.
Vers 4h il nous dit qu’il ferme la terrasse, restant quatre heures pour nos vols on n’a pas envie de dormir donc on passe dans un casino, pour tenter notre chance et surtout pour picoler.
Vers 06:30, on décale à l’aéroport et on se sépare, mes potes retournent à Istanbul et moi en Suisse.
Dans l’avion de retour, j’ai la fierté d’avoir fait ce dép dans ce stade mythique, où il y a 28 ans c’était joué l’avenir de la Yougoslavie lors d’un match de championat entre Dinamo Zagreb et Crvena Zvezda.
[…] Après la débâcle de Zagreb, on attendait un Fener combattant sur la pelouse de Constant Vanden Stock. […]
[…] Après la débâcle de Zagreb, on attendait un Fener combattant sur la pelouse de Constant Vanden Stock. […]