Sparta Praha – Sigma Olomouc

Sparta Praha – Sigma Olomouc

Sparta Praha - Sigma Olomouc

10€
8.6

La ville

8.0/10

Le football

8.3/10

L'atmosphère

8.4/10

Le stade

9.5/10

L'expérience groundhopping

9.0/10

Deuxième journée de notre voyage à Prague et deuxième match au programme avec le Sparta Praha, actuellement 3ème du championnat qui reçoit le Sigma Olomouc englué dans le ventre mou.

Le Sparta, club le plus supporté en République tchèque, est le mastodonte de ce pays. Jugez plutôt : 19 championnats de Tchéquoslovaquie, 12 championnats de République tchèque et une vingtaine de coupes nationales. Pourtant, cette année, le Sparta n’est pas au mieux. Largement devancé par son plus grand rival, le Slavia, et par le Viktoria Plzen, il n’est clairement plus la valeur dominante de ce championnat et n’a déjà plus grand chose à jouer vu l’écart de points (15 avant le match) qui le sépare du Slavia.

Face à eux se dresse Sigma Olomouc qui reste sur 4 victoires consécutives. Attention donc pour les Rudi (les rouges, surnom qui leur est donné) à ne pas commettre un nouveau faux pas.

Les alentours

Le stade n’est pas situé dans le centre de Prague mais il en est relativement proche. Il est en revanche à deux pas du Parc Letnà, magnifique coin de verdure. Le stade s’appelait d’ailleurs auparavant le Letna Stadium. Nous sommes rentrés au centre ville de Prague à pied en traversant ce parc, nous offrant d’ailleurs une sublime vue haute de Prague.

Concernant les buvettes, c’est franchement pas la joie. J’ai pris un Hot dog qui n’était ni plus ni moins qu’un bout de pain froid avec une saucisse industrielle à l’intérieur et un peu de moutarde. Décevant quand on voit la qualité de la nourriture proposée dans le reste des stades tchèques où nous avons été.

Le Stade

Le match étant à 17h, nous sommes arrivés vers 16h30 au stade, le temps de passer par la traditionnelle visite du store qui est par ailleurs très impressionnant. Rien à voir avec le Juliska, la Generali Arena est un stade beaucoup moins atypique. D’une capacité d’environ 20.000 places, il est également le stade de la sélection. De l’intérieur, l’enceinte parait vieillissante, un petit rafraichissement ne lui ferait pas de mal. Pour autant, les tribunes sont proches du terrain et ceci est un véritable atout, notamment pour l’ambiance que nous allons développer maintenant.

L’atmosphère

Les tribunes du Sparta n’ont pas une bonne réputation. Réputées pour être un repère d’extrême droite, et j’exagère à peine, elles sont en plus beaucoup moins reconnues que celles du Slavia en ce qui concerne les ultras. J’y suis donc allé en n’en attendant pas grand chose et j’ai finalement été agréablement surpris. Commençons d’abord par les idées reçues, je n’ai vu aucun acte raciste ou même violent dans et aux abords du stade. L’ambiance était même plutôt familiale, les enfants étant en nombre dans la tribune où nous étions. Pour le reste, l’ambiance était présente. Les ultras, bien que relativement peu nombreux, se sont fait entendre pendant tout le match, la proximité des tribunes avec le terrain aidant fortement. Des chants puissants, une bonne gestuelle: la surprise était là. Le match n’était pas à guichets fermés mais le stade était quand même assez bien rempli.

A la fin du match, la communion entre les joueurs et le public était belle à voir, surtout dans une saison compliquée pour eux dans l’ombre du Slavia.

Le football

Comme je l’ai dit dans mon précédent compte rendu, on ne vient pas en république tchèque pour la qualité du football. Pour autant, j’en attendais bien sur un peu plus aujourd’hui vu le standing du Sparta. Pourtant le match a beaucoup de mal à démarrer. Les imprécisions sont nombreuses, et même si les joueurs du Sparta ont le ballon, les occasions ne suivent pas. Pire, le Sigma ouvre le score juste avant la mi-temps. Le Sparta n’est définitivement plus l’équipe qui marche sur le championnat et la première mi-temps reflète cela à la perfection. Le début de la deuxième mi temps sera un copié collé de la première mi temps. Mais en 5 minutes, le scénario devient fou. 2 buts sur penalty pour le Sparta dont un accordé grâce au VAR (quelle fut ma surprise quand je me suis aperçu qu’elle était mise en place en Tchéquie) et c’est toute la Generali Arena qui explose.

Sparta won 2-1 at the end of a poor match technically but the scenario has allowed to spend a great time.

The groundhopping experience

In conclusion, not as atypical as Dolicek or Juliska and not as beautiful and ambiancé as the Eden Arena (the stadium of Slavia), the Generali Arena finally gives us a small impression of unfinished. However, Sparta is the largest Czech club so I do not regret a second to be there.

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