Supporter nîmois expatrié à Lille, je profite de mes vacances dans le sud pour prendre part à un déplacement en terres parisiennes pour l’ouverture de la Ligue 1. Dimanche soir, en clôture de la première journée, l’ogre parisien reçoit Nîmes, plus petit budget de l’élite, pour un choc des extrêmes. Premier déplacement de l’année, récit.
La ville
Arrivés la veille du match avec des amis et de la famille, nous avons tout le dimanche pour profiter d’une journée parisienne. Brunch dans le Marais le midi, les calories englouties sont aussitôt évacuées quelques heures après pour grimper jusqu’au Sacré-Cœur. Maillots du Nîmes Olympique sur le dos, quelques photos réalisées devant Montmartre avant de prendre le métro pour se rendre jusqu’au Parc des Princes.
Le stade
Facilement accessible en métro, situé au sud-ouest de la ville, je découvre pour la première fois un des stades mythiques de notre championnat de France. Près de 48 000 places en configuration Ligue 1, le billard qui sert de pelouse n’est qu’un atout parmi tant d’autres. Plus séduisant de l’intérieur que de l’extérieur, durant la rencontre, chaque action des locaux (sans même parler des buts) fait monter une clameur étouffante, portée par une acoustique particulièrement intéressante. Premier match de l’année, le Parc est quasiment plein, et nous sommes 522 nîmois à avoir fait le déplacement pour nous faire entendre. 2 heures avant la rencontre, nous sommes les premiers à pénétrer dans l’enceinte et à pouvoir admirer comme il se doit.
Le match
Nîmes, plus petit budget du championnat, ne jouera pas son maintien contre Paris, tout le monde le sait. Alors, avec une équipe amputée de plusieurs de ses meilleurs joueurs de la saison passée, avec un milieu de terrain expérimental et sans certitudes, le club gardois lutte avec ses armes. Grâce à un plan défensif bien établit, en laissant le ballon à son adversaire 78 % du temps, Nîmes semble résister et ne craquera qu’une seule fois en première période, sur un pénalty qui frôle les gants de Paul Bernardoni. Lors du deuxième acte, les hommes de Bernard Blaquart finiront par marquer le pas physiquement, pour deux nouveaux buts encaissés. Sans jamais être ridicules face à une formation parisienne qui tournait à plus de 3 buts par match la saison dernière, Nîmes s’incline 3-0, le tarif maison parisien, et pourra attaquer son championnat le samedi suivant, aux Costières contre Nice.
L’ambiance
Avec près de 530 nîmois qui donnent de la voix pour soutenir les leurs, même à 3-0, et un Parc des Princes plein pour accueillir les siens en cette nouvelle saison, l’atmosphère est chaude mais détendue dans un stade qui ne doutait que peu du résultat final. Un petit fumigène sera craqué dans le kop parisien en fin de rencontre, avant que Paris acclame son équipe, déjà en tête du championnat.
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— Olééé 🐊 (@Super_Boubou30) August 12, 2019