Suite à notre visite à l’Estadio Butarque de Leganés, nous nous rendons donc au mythique Santiago Bernabéu pour ce Real Madrid – Real Valladolid.
Le temps d’arriver près du stade et de trouver une place pour se garer, nous arrivons environ 25min avant le coup d’envoi. Le timing est plutôt bon mais nous sommes retardés à cause d’un problème de ticket. Pour cette rencontre, nous avons réservé cinq tickets sur le site du Real Madrid. Les cinq ont été débités mais nous en avons reçu que trois. Nous avons donc fait le choix d’en acheter 2 supplémentaires pour assurer le coup.
Souhaitant récupérer les deux tickets reçus pour les revendre ou se les faire rembourser, on cherche le guichet. Après avoir fait le tour du stade quasiment deux fois, on le trouve enfin. S’en suit de longues minutes d’explication et de négociation. On obtient enfin une promesse de remboursement, avec le lancement du processus. Le coup d’envoi a été donné depuis 5min, on se dépêche de rejoindre nos tribunes respectives. Pour ce match, nous ne sommes pas placés au même endroit. Je pars donc seul rejoindre la tour C. J’arrive sur mon siège à la 9ème minute. Le match commence enfin pour moi.
La ville
Pour retrouver mon avis sur la ville, rendez-vous sur mon CR concernant ma visite à [mks_icon icon= »fa-map-marker » color= »#81d742″ type= »fa »] l’Estadio Butarque.
Le stade
On note quand même que les alentours du stade sont conformes avec le club du Real Madrid. Le stade est entouré de buildings et de bâtiments avec une architecture élaborée. On l’aperçoit d’ailleurs très tardivement malgré sa grandeur (capacité de 81 000 sièges). Il est caché au cœur de la ville. Nous sommes bel et bien au cœur d’un quartier riche. D’après mes potes, il est très ressemblant de San Siro à Milan. Pour ma part, je vois une similitude des 4 tours avec celle de l’Etihad Stadium. Du moins, c’est tout aussi long pour arriver en tribune. Le stade est donc relativement impressionnant de l’extérieur. Mais cela n’a rien à voir avec l’intérieur. Étant placé dans un angle, j’ai une belle vue sur l’ensemble des tribunes. Je suis en face du KOP qui forme un beau mur blanc. Dans l’angle sur ma gauche, se trouve les fans de Valladolid. Je suis marqué par la grandeur du stade avec ces 5 étages. Devant chaque rangée de siège, se trouve un une rambarde sur laquelle on peut s’appuyer. Il y des loges un peu partout. J’ai le sentiment que n’importe où dans le stade, nous avons une belle vue du terrain. On se trouve dans une réelle institution du football et ça se ressent. C’est incontestablement un stade à faire au moins une fois. Le contraste est saisissant par rapport au stade Butarque.
L’atmosphère
Là aussi, on note un réel contraste avec le premier match. Malgré le KOP qui me fait une bonne impression, l’ambiance est nulle. Malheureusement, ils sont pas assez nombreux pour animer le stade. On retrouve trop souvent les mêmes chants et une gestuelle pas suffisamment entrainante. Mais surtout, nous sommes bien dans un stade où les gens souhaitent assister à un spectacle sur le terrain. En pleine période de crise du Real (les Merengues n’ont pas gagné depuis 1 mois et demi en championnat avant le coup d’envoi), les sifflets vont bon train. On entend même des « Florentino démission ». Personnellement, je suis assez choqué de ça après tout ce qu’il leur a offert. Mais nous sommes au sein d’un public de consommateur. Quelques semaines moyennes et on oublit le passé. On remet tout en question. Le club ne semble pas plus dérangé que ça. On note aussi la présence de nombreux étrangers.
A contrario, je suis agréablement surpris par les fans du Valladolid qui mettent une belle ambiance dans le parcage. Ils doivent bien être 1 500-2 000 et encouragent fortement leur équipe. Cela donne envie d’aller en voir un peu plus chez eux. Nouveau projet de groundhopping noté donc.
Le match
A la surprise générale, le Real se trouve derrière Valladolid au classement. Les locaux se trouvent à la 9ème place tandis que les visiteurs sont 6ème. Le match peut donc être engagé. Pourtant, le jeu du Real frôle le néant. Il n’y aucun fond de jeu, on ne voit apparaitre aucun aspect tactique. On a l’impression qu’il n’y a pas d’âme dans cette équipe. On dit souvent que lorsque les équipes vont mal, elles se reposent sur ses leaders. Très peu sont au rendez-vous aujourd’hui. Le seul à la hauteur est Sergio Ramos (et cela me fait mal de le dire tellement je le déteste). C’est incontestablement l’un des meilleurs défenseurs du monde, surtout si on prend en compte sa régularité depuis plusieurs années.
Je suis relativement impressionné par le jeu de Valladolid, qui profite de la faiblesse actuelle du Real pour se créer de belles occasions. Par deux fois, ils trouvent la barre transversale. Malheureusement pour eux, le Real monte en puissance sur la fin du match grâce notamment aux entrées d’Isco et de Vinicius. Ce dernier a marque le premier sur une frappe contrée en fin de match, et Sergio Ramos transforme un penalty obtenu par le seul français du soir sur le terrain, K. Benzema. Après ce deuxième but, le stade se vide à une vitesse folle. Le spectacle sur le terrain fût chaotique. Le match étant terminé, je rejoins les autres. Nous sommes tous d’accord sur un point, on s’est fait chier. Globalement, on repart donc déçu du Santiago Bernabéu.
https://twitter.com/lexpat_remois/status/1059836964327825408
Mais notre journée ne s’arrête pas là, nous nous rendons à l’Estadio Vallecas pour Rayo Vallecano – FC Barcelone. Le coup d’envoi est prévu dans 2h30. Et autant vous le dire tout de suite, on a vécu un match beaucoup plus intéressant que celui-ci.