Dernière étape de mon fabuleux weekend à Birmingham. Après avoir vu quatre matchs, visité neuf stades, je quitte Villa Park pour me rendre à Molineux. Le stade des Wolves de Wolverhampton.
Après une vingtaine de minutes de route, je trouve facilement de la place sur l’un des parkings autour du stade. Moi qui pensais que ce serait de compliqué de joindre les deux stades (Villa Park et Molineux), je suis surpris et satisfait d’avoir pu ajouter cette dernière étape à mon weekend, un match de Premier League.
Wolverhampton est remonté cette saison en Première League et bien que le début de saison ait été très bon, l’équipe commence à avoir des difficultés à confirmer. Huddersfield, pour sa deuxième saison en Premier League, est dernier. C’est donc un match à enjeux pour les deux clubs.
Dès que je commence à apercevoir Molineux, je suis impressionné. J’arrive par un escalier descendant dans une cuvette. Le stade est énorme, en briques oranges et avec multiples façades en verre, et déstructurées. Le logo du club est posé sur de multiples endroits et cela rend vraiment bien. On trouve à l’extérieur du stade de nombreux food trucks, boutiques… Dont une centrale, énorme. Un musée du club et un pub sont aussi présents à coté, derrière le Stan Cullis Stand. Mais aussi un centre de jeux pour enfants. Il y a beaucoup de vie autour du stade, c’est plaisant y pour passer l’avant match.
J’ai pu obtenir une place dans une petite tribune installée provisoirement au début des années 2000, accolée à la Jack Harris Stand. Elle est toujours là, et on m’indiquera même qu’un agrandissement du stade est prévu pour les années à venir. En effet, Molineux, bien qu’il parait plus grand, possède 31700 places.
Le match d’aujourd’hui se joue, comme la plupart, à guichets fermés. J’ai d’ailleurs dû prendre un membership pour accéder à la vente car, à une semaine de la mise en vente en General Sale (vente tout public), il ne restait qu’un centaine de places disponibles. J’ai voulu jouer l’assurance, et j’ai bien fait! La place, elle, m’a coûté 23,50 livres (car non abrité à cet endroit).
Dès mon entrée à l’intérieur du stade, je suis stupéfait par la tribune Stan Cullis, appelée aussi North Bank. Cette tribune sur deux étage est impressionnante par sa grandeur, et son aspect original. Aussi la Billy Wright Stand (dont on peut voir, comme pour les autres tribunes, la statue du joueur qui en porte son nom), avec sa courbure, est aussi jolie. Les fans away, eux, se retrouvent au bord du terrain, sur toute la longueur de la tribune latérale face à l’entrée des joueurs.Et ils sont nombreux car quasiment toute la basse tribune est remplie.
Le Wolverhampton Wanderers Football Club est l’un des douze clubs fondateurs du championnat d’Angleterre. Les Wolves (loups) connaissent leur apogée dans les années 1950-1960 avec trois titres de champion et deux coupes d’Angleterre durant cette période.
Les minutes précédent le coup d’envoi sont un rituel composé d’un son et lumières mettant en avant l’emblème du club, le loup (d’ailleurs, Molineux est le premier stade anglais à avoir été doté de projecteurs). L’entrée des joueurs se fait sous apparitions de flammes d’un côté, et feux d’artifices de l’autre. Assez rythmé et moderne, mais agréable. L’ambiance est belle, vraiment familiale. On se sent bien à venir voir un match ici.
Cependant, le match du jour ne sera pas grandiose, peu d’occasions de chaque côté et beaucoup de déchet dans le jeu. Et les supporters ont tendance à s’énerver sur les nombreux ratés de leurs joueurs. L’ambiance en pâti. Huddersfield va l’emporter 2-0 grâce à un doublé de Mooy. Et Huddersfield se relance dans la course au maintien.
Par contre, la visibilité est agréable. Même si je suis excentré par rapport au terrain, je vois très bien le jeu. Et avec l’architecture des tribunes, c’est un réel spectacle.
Coup de sifflet final, fin d’un marathon de trois jours pour moi. Je quitte Molineux, une enceinte « coup de coeur » d’un point de vue architecture. A voir sur un autre match pour l’ambiance, car au début, cela promettait, mais le match en a décidé autrement.
Il est temps pour moi de reprendre le chemin du retour. Prendre la voiture et passer les embouteillages du Dimanche soir, Londres, et la frontière. Avec des souvenirs plein la tête. Et le sentiment d’un gros challenge accompli. Trois jours, Cinq matchs. Dix stades. Well done!