St James’ Park

Visité
7.5

Bien

7.9

Note des lecteurs

Newcastle – Fulham

Newcastle – Fulham

Newcastle - Fulham

33£ East Stand
6.7

Le stade

6.5/10

Le football

6.0/10

L'atmosphère

7.0/10

La ville

7.0/10

L'expérience groundhopping

7.0/10

Pros

  • Stade impressionnant
  • Sessegnon, sacré joueur de 16 ans
  • Bonne activité des fans de Newcastle
  • Benitez, idole des fans

Cons

  • Gris monotone du stade et des tribunes
  • Les pires places pour les visiteurs
  • Donc une ambiance uniquement hôte
  • 0-3 à domicile...

Quelques jours après leur excellente prestation à Craven Cottage, j’ai « suivi » l’équipe de Fulham à Newcastle pour une importante confrontation dans l’optique de la montée. Newcastle doit encore lutter pour s’assurer l’une des deux places qui validera leur accession en Premier League. Fulham doit essayer de récupérer le dernier spot pour les playoffs.

J’ai tranquillement découvert le stade de St James Park la veille. On peut le voir depuis le centre-ville puisqu’il n’en est qu’à quelques minutes de marche. D’autant plus que le stade est difficile à cacher tant il est massif. Avec une capacité de 52 000 places, soit à peine moins qu’Anfield, je l’ai malgré tout trouvé beaucoup plus imposant. Cette impression se confirmera même depuis l’intérieur. C’est pour moi le principal trait de caractère de ce stade, qui en dehors de sa taille ne m’a sinon pas réellement étonné.

Forcément, nous sentons en ville l’énorme popularité des magpies. Ils continuent d’être 52 000 à chaque match pour soutenir leur club. C’est assez incroyable. Pour faire un point géographie, notons que la région est aujourd’hui occupé par deux autres clubs et rivaux de PL : Sunderland à 30 minutes, et Middlesbrough à 1 heure. Les trois villes se partagent 10 titres de champion : 4 pour Newcastle United et 6 pour Sunderland (le dernier étant en 1936).

A quelques heures du coup d’envoi, les tribunes me permettent de constater la profusion de drapeaux déjà en place pour accueillir les joueurs. Avec Anfield, c’est une forme d’encouragement qu’on ne retrouve pratiquement nulle part en Angleterre. Le merchandising d’abord, puis un grand étendard, me montrent rapidement que Rafael Benitez est ici une idole. C’est d’ailleurs semblable à Brendan Rodgers au Celtic. Si on ajoute à cela l’amour inconditionnel des fans du LFC pour Klopp, cela fait un point commun pour tous ces coachs. C’est honorable de la part de Benitez d’avoir continué son projet avec Newcastle malgré son arrivée tardive dans une équipe en perdition et une relégation quasi inévitable. De ce fait, les fans n’ont pas tort de chanter 50% du temps pour lui.

Les supporters actifs de Newcastle se trouvent à ma gauche, dans un angle. Parmi les publics j’ai vu à domicile, ce fut l’un des meilleurs. Ils sont une cinquantaine (le nombre est difficile à définir) à chanter continuellement pendant le match, parfois suivis par une partie du stade. Le reproche que je peux faire c’est qu’on a du coup une ambiance aussi régulière que monotone. Le rythme des chants est toujours le même et le stade n’a pas pu suffisamment s’emballer pour marquer des grosses différences. Côté Away, la tribune est si éloignée et haute qu’il est fortement déconseillé de faire ce stade en déplacement [Le correcteur confirme, même si la vue n’est pas si mauvaise]. J’ai quand même pu entendre de temps en temps les fans de Fulham.

Malheureusement, je n’ai pas assisté au meilleur pour profiter de St James Park. Fulham, qui m’avait déjà impressionné à Londres, va mener 3-0! Il est vrai que Newcastle était faible, mais pour que Fulham arrive à embêter Leeds puis Newcastle, ce n’est pas un hasard total. Le 10 de Fulham Tom Cairney va répéter son exploit de mardi en déclenchant une nouvelle frappe en lucarne depuis l’extérieur de la surface pour ouvrir le score. Depuis, il s’est vu justement récompensé d’une première sélection avec l’Ecosse, je vais donc le revoir prochainement. Après cette superbe ouverture du score, c’est un doublé de Ryan Sessegnon qui va plier le match. Un joueur à suivre puisqu’il n’a que 16 ans et possède donc déjà quelques records de précocité : premier joueur des années à 2000 à marquer en pro dans un championnat anglais, et plus jeune joueur de l’Histoire à marquer en Championship. Il est évidemment de toutes les sélections nationales de jeunes d’Angleterre.

Pour Newcastle, même s’ils sont revenu à 3-1, je n’ai pas trouvé trace d’une pareille déconvenue depuis le 17 septembre où ils avaient perdu 2-0 à domicile contre Wolverhampton. Ils ont en plus profité aujourd’hui d’un pénalty non cadré (qu’un joueur a volé à Sessegnon…) du côté de Fulham pour ne pas alourdir le score. C’est dire si je tombais mal. Tout de même, ce fut intéressant de voir que les fans restaient jusqu’à la fin ou presque en continuant à chanter malgré le résultat.

Familiarisé aux parcages pour suivre le FC Nantes, un stage sur Liverpool, mon autre club de coeur, a développé ma passion pour le groundhopping en 2016. Cofondateur au-stade.fr.
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