CA Independiete – Racing Club

CA Independiete – Racing Club

CA Independiete - Racing Club

22€
7.7

Le stade

7.0/10

Le football

7.0/10

L'atmosphère

8.0/10

La ville

7.5/10

L'expérience groundhopping

9.0/10

Ah l’Argentine. Ses tribunes, son ambiance, ses derbys : quel rêve !

De vacances en Argentine, j’ai la chance de pouvoir assister dès le lendemain de mon arrivée à un derby entre 2 des 5 plus grands clubs d’Argentine !

Arrivée en Argentine vers 8h du matin heure locale. On passe poser les affaires à l’hôtel, explorer un peu Buenos Aires puis on part chercher les places pour le match de demain soir : le derby d’Avellaneda entre le CA Independiete (8e) et son voisin du Racing (1er) où joue le grand Lisandro Lopez.

Pour acheter les places, ça se fait au stade directement, la veille du match. Après un long trajet en bus (45 minutes), on arrive dans une petite rue, assez longue que l’on parcourt sous une chaleur accablante pour aller chercher le précieux sésame. On passe devant un premier stade, tout rond, tout bleu : celui du Racing. Puis on croise en croise un deuxième, tout rouge, plus ovale : l’antre d’Independiente, théâtre de l’enfer rouge « Inferno Rojo ».
On récupère les places à la billetterie presque attenante : on sera placés en tribune latérale, proche des supporters locaux, en bas. Pour profiter au mieux de l’ambiance.

L’entrée du stade de l’Independiente

Le stade voisin du Racing Club

Retour dans Buenos Aires, visite de cette belle capitale, repas fait d’empanadas pour que dalle (3 pour 1€). En ce premier soir on va voir un spectacle de tango, dans la meilleure école de tango de Buenos Aires, du coup probablement la meilleure école de tango du monde. Spectacle très plaisant, mais le décalage horaire est rude, l’envie de dormir se fait sentir. Heureusement que le match n’était pas ce soir finalement.

Le samedi avant le match, c’est visite de Buenos Aires. Au programme du jour : le quartier de la Boca. Oui, le quartier du club de Boca Juniors.
C’est un quartier très populaire, très coloré, assez festif.
Malgré la pluie ce jour là, on sent bien l’esprit festif de ce quartier et on en perçoit la couleur.

Les couleurs du club sont également bien présentes dans la rue, et on aperçoit ça et là des graphitis/oeuvres/objets à la gloire de « seul grand club de Buenos Aires » (le seul à ne pas être descendu en 2e division).

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Hélas il n’y a pas de match de domicile de Boca Juniors durant la durée de mon séjour. La Bombonera étant quand même un stade mythique, il me faut la visiter. En plus, il y a un musée dans le stade.
Direction donc le stade et le musée, c’est parti pour une visite organisée.

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Deux anecdotes intéressantes sont sorties de cette visite : le vestiaire visiteurs est placé juste sous la tribune populaire, ce qui fait que les murs tremblent lorsque les supporters sautent et font du bruit.
Les travaux de maintenance sont faits… lentement… justement pour ne pas perdre cette particularité.

Au début, Boca Juniors jouait en noir et blanc, mais ces couleurs étaient trop fades au vu du quartier. 4 des créateurs sont alors allés sur le port pour trouver les futures couleurs du club. Le premier bateau qu’ils ont vu était Suédois. Ils en adoptèrent alors les couleurs. Heureusement pour eux que ce n’était pas un bateau du Japon.

 

Après cette visite, il est temps d’aller se préparer pour aller voir le match de ce soir. Le derby d’Avellaneda !

On prend le bus pour se rendre au stade. Vu qu’on a repéré hier, on a vu qu’il y en a qui nous mène juste devant le stade. Du moins c’est ce qu’il se passe quand il n’y a pas de match. Pendant le jour de match, celui-ci nous laisse à une dizaine de pâtés de maison du stade. La rue est bouchée par les fans.

A noter qu’en Argentine les supporters visiteurs ne sont plus autorisés depuis 2013. C’est donc uniquement entourés de Rouges et Blancs que nous nous rendons au stade. Vu la proximité des deux stades (200m) c’est clairement dommage de ne pas avoir de supporters adverses.

On se dirige donc vers le stade, avec plein d’écharpes et maillots aux couleurs du CA Independiente vendus dans la rue. Après un contrôle de place + passeport puis une fouille sommaire, on arrive vers l’entrée du stade. Ce stade est impressionnant avec ces grandes tours qui en surplombent les 4 coins.

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Devant l’entrée des gradins, des mini-jeux sont proposés (Football Darts, tennis ballon), des stands de nourriture sont disposés et les supporters peuvent faire des photos avec les trophées du club.

On rejoint rapidement nos places pour profiter de l’avant-match. Et quel avant-match ! L’ambiance est extraordinaire. Quel bruit ! C’est vraiment impressionnant. Je me dis que c’est comme ça tout le match ça va être dantesque. Pendant 1h30 d’avant match, l’ambiance monte crescendo. Quel plaisir ! C’est pour ça que je voulais voir un match en Argentine !

Ce spectacle somptueux d’avant-match est conclu par un feu d’artifice (qui ne rend pas bien en vidéo) et c’est avec un bruit énorme que le match commence.

Malheureusement, celui démarre de la plus mauvaise des manières pour les locaux avec un but des visiteurs au bout de 4 minutes. L’ambiance retombe peu à peu même si les supporters continuent à donner de la voix tout au long du match.

Le public poussera notamment en fin de première mi-temps, à la reprise et après la réduction du score à 1-2, mais rien n’y refera, les visiteurs et leaders du championnat s’imposent 1-3.

La sortie du stade et le retour se font dans le calme. Je ne peux que me demander ce que serait devenue l’ambiance si le CA avait gagné. Une des plus folles atmosphères de ma vie en tout cas. L’enfer rouge porte bien son nom.

Il est l’heure de rentrer dormir, demain on prend l’avion très tôt pour visiter un autre coin de l’Argentine. Mais on reviendra à Buenos Aires, avec l’espoir de voir River Plate (spoiler alert : l’article arrive très bientôt).

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[…] s’était quitté après un premier match en Argentine et un derby d’Avellaneda très très chaud. Depuis ce match, on a quitté Buenos Aires pour explorer la pampa argentine (c’est […]

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