Journal de bord de ma finale de Ligue des Champions à Kiev

Finale de la LdC 2018 : Liverpool - Real Madrid

150€
7.7

Le stade

5.5/10

Le football

8.5/10

L'atmosphère

9.0/10

La ville

6.5/10

L'expérience groundhopping

9.0/10

Pros

  • Organisation sérieuse sur place
  • Fan Zone dans un parc chaleureux
  • Coût de la vie sur place
  • L'hospitalité des ukrainiens
  • Musée de l'histoire de l'Ukraine dans la WWII

Cons

  • Destination difficile d'accès pour un tel flux
  • Coût exorbitant des places
  • Cérémonie d'ouverture sans intérêt
  • Lloris Karius, bien décidé à gâcher la fête

Avant le départ

Lorsque Liverpool se qualifie contre l’AS Roma le 24/04, je ne me donne pas le choix : Je dois vivre cette finale à Liverpool ou à Kiev. Les prix étant démesuré pour Kiev depuis Paris, Lyon ou Genêve, j’achète immédiatement un A/R pour Liverpool avant que les prix gonflent. Je suis content. Quelques minutes plus tard, moi et mon ami Thomas découvrons l’existence d’une ligne directe Nice – Kiev (et retour par Francfort) pour 350€. On ne résiste pas et je viens donc de perdre 40€ de frais d’annulation par précipitation. Car heureusement, et c’est bon à savoir aussi pour vous, la compagnie Easyjet est la seule compagnie low-cost à permettre d’annuler sous 24h d’une réservation.

A cette heure, je n’ai aucune assurance d’obtenir une place. C’est un gros pari. Je compte sur l’association française de supporters de Liverpool pour en avoir une, mais n’ayant participé qu’à [mks_icon icon= »fa-map-marker » color= »#81d742″ type= »fa »] Hoffenheim à domicile sur cette saison de Coupe d’Europe, je ne suis pas du tout prioritaire. Mon état d’esprit reste néanmoins d’y aller pour faire la fête sans billet. Ma chance, autant que mon malheur, c’est que Kiev est une destination aussi compliquée que couteuse pour les fans de Liverpool.


[mks_icon icon= »fa-map-marker » color= »#81d742″ type= »fa »] Pour revivre la demi-finale Liverpool – AS Roma vue des tribunes, c’est par ici.


En effet, l’organisation de cette finale est chaotique pour les fans des Reds : Tout d’abord, il y’a un système assez long d’attribution des places par le club (selon la fidélité européenne, puis bien plus tard par tirage au sort) et le temps joue en la défaveur de tous. Les compagnies aériennes se font le plaisir de facturer des vols A/R à 1 000€, comme certains Airbnb ou hôtels pour la nuit de samedi. Les vols s’épuisent malgré tout et quand la billetterie (aux critères variables) ouvre pour obtenir une place de match, les fans ne trouvent parfois même plus d’avion disponible pour ce trajet… Imaginez donc le sentiment vécu à cet instant : avoir le droit à sa place mais être incapable de s’y rendre ! Des vols charters aux prix toujours délirants finissent heureusement par s’organiser à une dizaine de jours de la finale. Avant la désillusion : 3 de ces vols (soit 1 000 fans) sont annulés à quelques jours de la finale parce que l’aéroport de Kiev est surchargé et incapable d’accueillir ces avions. Surréaliste !

 

 

Une situation à peine mieux gérée depuis Madrid puisque le club n’a tout simplement même pas trouvé 16 000 supporters pour faire le voyage (source). Des places impossibles à redonner aux Reds par mesure de sécurité. Le choix de ne donner que 16 000 places par club paraissait honteuse mais l’UEFA s’est probablement donnée raison du fait d’une autre décision ridicule : disputer cette finale à Kiev. C’est l’une des premières fois qu’une finale se dispute dans un pays non occidental. La mauvaise expérience continue puisque le jeudi, des hooligans ukrainiens attaquent des supporters de Liverpool dans un restaurant (source).

Départ pour Kiev

Je pars vendredi soir vers Marseille avant de rejoindre samedi matin l’aéroport de Nice. On retrouve une dizaine de fans de Liverpool à l’aéroport. Pour réussir à se rendre à Kiev, des scousers ont passé quelques jours à Nice pour prendre cet avion. Certains ont payés 600€ la place sur un site de revente. Des amis à eux avaient des places mais ont eu leur avion annulé (cf. ci-dessus) sans avoir le temps de les revendre à des fans (ndlr: le club proposait le remboursement). Parmi les autres choix de transport, des fans sont même partis en voiture et en bus d’Angleterre. Soit une trentaine d’heures de trajet. Un sacré périple ! Du côté des membres de la French Branch, on en a même eu qui se sont retrouvés à passer la frontière de Transnistrie (à lire ici), État non reconnu depuis la dislocation de l’URSS en 1991 ! Une belle image a retenu mon attention à Nice : lorsqu’un enfant nous voit avec nos maillots pour aller au match, ses premiers mots : « VOUS ALLEZ VOIR MO SALAH !« . Dans un football qui depuis 10 ans n’est dicté que par Ronaldo ou Messi, qui d’autres que Salah a déjà atteint cette popularité auprès de tous les publics et sans diviser ?

Arrivée à Kiev

On arrive à Kiev en début d’après-midi, sans aucun retard. A notre sortie de l’aéroport, un bus gratuit attend les fans de Liverpool. On ne perdra aucune minute. On ne perd pas non plus une minute pour désactiver nos données mobiles : Le Mo est facturé 10€ (ndlr: aucune faute de frappe), un peu cher… Sur les 45 minutes qui nous séparent de la ville, on commence à découvrir l’Ukraine et des bâtiments très anciens. Le bus nous dépose directement dans la Fan Zone réservée aux Reds : Le Shevchenko Park. Le Real a aussi la sienne, et une autre Fan Zone neutre (avec tous les stands des partenaires commerciaux de l’UEFA) existe aussi. Le parc est très joli, et nous laisse quasiment toujours à l’ombre. Les fans ont déjà posé des drapeaux et bannières partout. Ça chante ici et là, et notamment sur une petite zone avec une scène musicale. Quelques artistes (en lien avec Liverpool) viennent s’y produire.

On se bouge rapidement vers un pub un peu plus loin pour rejoindre les membres de la French Branch. C’est à ce moment que je vais apprendre que j’ai ma place pour la finale de Ligue des Champions (Merci à Ant et Ruz) grâce à des places issues du ballot UEFA !

On passe ensuite l’après-midi en Fan Zone et autour. Les stands de la Fan Zone semblent très appétissants mais en milieu d’après-midi la plupart sont déjà à court de nourritures. Il est donc préférable d’aller faire un tour ailleurs. On adore rapidement le coût de la vie à Kiev, 3x moins cher qu’en France. On n’a donc pas à s’inquiéter de nos dépenses. On dépose nos sacs sous une tente prévue à cet effet puis on va rapidement au stade en prévision d’éventuels problèmes d’organisations. Mais finalement, l’organisation à Kiev est très bonne.

Arrivée au Stade

On rentre dans le NSC Olimpiski à 2 heures du coup d’envoi. Étrangement, tous les accès sont ouverts dans ce stade et on peut donc facilement ne pas respecter son bloc. Encore faut-il trouver une place libre. D’extérieur comme d’intérieur, le stade n’est pas mémorable. On a une piste d’athlétisme autour, alors forcément… A savoir, parce qu’il faut bien y venir, que 50% des places coutaient 160€ (mon prix), d’autres allaient jusque dans les 500€. Bref, un véritable racket de l’UEFA dont on a pris l’habitude. Autant dire que les prix ne se destinaient pas aux ukrainiens. Des locaux m’ont dit payer 3€ pour le Dynamo Kiev. Ou 10€ pour des matchs plus importants (LdC ou sélection nationale), ce qui représente une somme déjà trop importante pour eux (salaire moyen à 235€ en Ukraine). Pour continuer à parler argent, le vainqueur touche 15M de plus que le finaliste qui touche lui-même 11M de plus qu’en demi-finale soit 37 Millions d’€ distribués sur cette finale.

Le stade n’est pas encore plein que les bannières rouges sont déjà posées et commencent à prendre les 3/4 du stade. Je suis en théorie à côté de l’espace réservé aux 16 000 Reds mais dans la réalité, les supporters de Liverpool dépassent largement cette zone et je ne suis donc pas du tout à l’écart des chants qui ont déjà débuté. Les madrilènes, en peuple de piètre qualité qu’ils sont, viendront au dernier moment dans le stade. La moitié du stade semble clairement pour nous.

A chaque finale, la grande fête UEFA. Cette année on a le droit à DUA LIPA, nouvelle reine de la Pop anglaise de 22 ans qui a largement dépassé les frontières : des clips atteignent le milliard de vues. Comme tout bon show d’un grand événement sportif avec un medley de plusieurs tubes en 6 minutes, l’intérêt et les sensations côtoient le néant. Son show est à revoir ici.

Le Match

Pour lancer le match, c’est sans surprise une forte domination des tribunes par les Reds. Néanmoins les Madrilènes sont les seuls à proposer un « tifo ». Les joueurs de Liverpool rentrent bien dans le match jusqu’à la blessure de Salah par Ramos. Un geste qui me fait beaucoup penser à ce qu’on peut voir de temps en temps en NBA et qui déclenche toujours une vague unanime d’opinions de joueurs à l’encontre du fautif. Ici, certains diront que « ce n’était pas volontaire ». Après, il faut reconnaitre le génie tactique de Sergio Ramos, en plus d’être un immense défenseur.

On termine la première mi-temps sur un score vierge et équilibré. Aucun joueur de Liverpool ne rate sa finale, et ça, c’est quand même pas rien car personne ne nous prédisait d’atteindre ce niveau de la compétition.

Pour ponctuer sa saison catastrophique et d’une calamité que je n’ai sérieusement jamais vu auparavant sur une aussi longue distance (Barthez, 14 matchs au FCN après avoir joué attaquant au niveau amateur), Karius va commettre l’erreur qui pourrait lui couter sa carrière professionnelle. Des questions m’envahissent : Karius vient-il de me surprendre un peu plus ? Suis-je finalement assez peu étonné de l’en voir capable ? On parle d’un gardien qui concède un corner (proche du CSC) sur un dégagement en six mètres. C’est très grave. Mon opinion sur lui que j’ai souvent répété sur Twitter : Il a profité d’une énorme chatte, Liverpool concédant quasiment aucune frappe cadrée mais pour presque autant de buts, pour faire croire à certains qu’il était bon. Pendant ce temps, notre attaque atomisait les adversaires. Il a aussi commis de grosses erreurs oubliées grâce à des hors-jeu, etc. Et à la fin, en faisant les comptes de sa saison, il doit avoir l’un des pires ratios de buts encaissés par frappes cadrées.

 

Je m’acharne mais il a bien fallu chercher du positif dans tout cela : Liverpool a poussé pour égaliser rapidement et c’est ce qu’ils ont fait. J’ai envie de croire que ce but de Mané n’aurait pas existé sans l’erreur de Karius. Et ce but de Mané, c’était quand même une putain d’expérience quasi-religieuse, comme dirait l’écrivain américain David Foster Wallace. C’est ce moment qu’on retiendra de toute la finale. Après, on perd sur un but exceptionnel du remplaçant Gareth Bale. Même mené et avec un premier remplacement très tôt dans le match par défaut, on n’aura pas utilisé nos 3 remplaçants dans ce match. Ça vous place la qualité du banc. En dépit du fait que le XI de Liverpool ait déjà marché sur l’Europe cette saison, son processus de création en tant que groupe de 20 joueurs a à peine démarré. Sans gardien et sans banc, on atteint logiquement des limites dans une finale face au Real. L’autre erreur de Karius sur le troisième but, même Mignolet en a déjà réalisé et aurait pu de nouveau la faire. Le Belge a beau être meilleur, on a 0 gardien pour ce niveau qui ne pardonne pas l’erreur.

 

La colère passée, on veut pardonner à Karius (en lui demandant de se barrer par la petite porte). Après tout, les erreurs sont surtout celles du staff technique qui s’entête à faire jouer un gardien aussi médiocre. D’ailleurs, qui sont ces entraineurs de gardiens qui rendent chaque gardien plus mauvais qu’ils ne l’ont jamais été à Liverpool ?

Ce qui m’a sinon quand même déçu dans les tribunes, au delà du stress normal d’un tel match, c’est qu’on aurait pu beaucoup plus chanter à 2-1, alors que nous n’avions plus grand chose à perdre. L’ambiance était assez morte à cet instant tandis que les madrilènes se faisaient bien entendre (c’est un peu la honte). Aussi génial soit le chant AllezAllezAllez, il est aussi devenu tellement utilisé qu’on en entend plus d’autres. Un peu dommage.

A la fin, tout le monde reste fier de l’équipe et les chants reprennent dont le YNWA. Karius est abandonné dans sa surface, les joueurs n’ont pas la tête à venir l’aider et lui mentir « C’est pas ta faute« . La solitude du gardien. Il viendra s’excuser devant nous et recevra des applaudissements polis. On n’a pas encore parlé de Lovren, en pleurs lui aussi (son père était déchainé parmi les fans), qui a réalisé un match parfait. Il est même l’auteur de la passe pour Mané. Lovren semble décidément se construire mentalement pour les grands RDV où il atteint toujours son meilleur niveau. A croire qu’il est plus facile de défendre avec Van Dijk qu’avec Klavan ou Matip. Le football peut parfois sembler tellement mystérieux ! Sa réputation lui coûte sinon souvent des décisions en sa défaveur en PL : Avec la même oeuvre que Ramos ce soir, il ne finirait pas le match.

Après le match

La défaite rend moins alléchante la nuit sans logement qui nous attend. On décide donc de profiter de l’hospitalité des habitants de Kiev, qui par des hashtags (#FreeKyivCouch4Fans) et groupes Facebook (+ de 8000 membres), ont décidé d’accueillir les supporters pour contrer la hausse des prix des hôtels et Airbnb. Nous voilà donc parti en métro vers un Pub où se trouve notre hôte avec ses amis. Le métro ne coute rien pour nous (20 centimes) mais on a pu constater que les arrêts étaient vraiment très éloignés comparativement à ce que l’on connait en France. On arrive sur place, c’est l’occasion de discuter avec des ukrainiens et d’enrichir notre expérience, à défaut de fêter une victoire. Le moment est donc très sympa. On prend à manger au pub, puis l’hôte, community manager dans la vie, nous amène dans son appart près de l’Université of Kiev Faculty of Radio Physics, Electronics and Computer Systems (vous vous en foutez mais c’est mon journal de bord après tout). On a tout ce qu’il faut pour nous laver et dormir. Le lendemain matin, elle nous emmène avec son copain dans un café qui a l’air plutôt huppé. Parce qu’ici ça ne vaut rien je me fais plaisir : 2 parts de gâteau, smoothie et jus d’orange pour moi. Les hôtes insistent pour payer : Nous sommes les invités (le salaire moyen d’un ukrainien est de 280€). D’autres fans ont également eu un véritable festin par les hôtes. Une hospitalité qui nous en a fait conclure qu’ils avaient probablement besoin de changer nos a priori sur l’Ukraine. Plutôt avec succès en ce qui me concerne.

Dimanche

Le calme commence à revenir en ville à partir de dimanche, je n’ai même pas vu de madrilènes festifs à la sortie du stade la veille. On va donc profiter de cette journée pour visiter Kiev. D’abord en se promenant tout simplement dans le centre-ville, et notamment sur la Place de l’Indépendance (dit Maidan Nezalezhnosti) puis en se rendant à la statue de la Mère Patrie (Motherland), haute de 61m et construite en 1981. Elle se trouve au Musée de l’histoire de l’Ukraine dans la Seconde Guerre mondiale. On a visité ce musée pour 1€, c’est l’un des musées les plus impressionnants que j’ai pu faire, alors à ce prix… Il est facile en revanche de lui reprocher de n’avoir aucune traduction anglaise, le guide (qui ne doit pas couter bien cher) doit donc être très utile. Mais même sans, en le parcourant à la va-vite comme nous l’avons fait, il y’a déjà énormément de temps à y passer.

Le soir, on retrouve des membres de la French Branch pour aller manger au Khinkali, un restaurant géorgien. C’est l’un des meilleurs restaurants de Kiev selon Tripadvisor (18ème). C’était effectivement très sympa avec un cadre et une ambiance anthentique. Soit la barrière de la langue nous a trop fait commander, soit les ukrainiens ont le ventre plus gros parce qu’on pensait réellement avoir terminé le repas après l’entrée. Plus personne ne pouvait encaisser plus. Il restait en réalité encore les plats de viande… Autant dire qu’on a très bien mangé pour finir ce séjour en Ukraine.

Après ça, il fallait se reposer en préambule de mon retour en France et des 7h de route qui allait s’en suivre pour retourner bosser dès mardi. On avait réservé à la va-vite et au moins cher après le match aller de Rome. Le prix au City Center Hostel était donc très correct : 30€ pour 2. Mais je n’ai vraiment rien vu de ce que l’on peut voir sur Booking. On a été mis dans un placard (cf. ma vidéo) et l’une des deux douches étaient cassées. En revanche, sa situation géographique est excellente. Je conseille cependant de s’en éloigner pour avoir mieux.

Retour en France

Lundi matin, il ne reste plus qu’à prendre la route pour l’aéroport et rentrer chez soi. On est forcément frustré de ne pas avoir gagné mais c’était une superbe expérience. Vivre une finale de Ligue des Champions pour son club est un rêve. J’accepte plutôt bien la défaite car on a juste atteint nos limites face au triple Champion d’Europe (poste de gardien et banc de touche). Mais j’accepte beaucoup moins que Salah puisse rater son rêve de disputer la Coupe du Monde pour l’Egypte. Ça, ça me fait vraiment chier parce que contrairement aux boulettes de Karius, mes scénarios imaginés ne pouvaient pas prévoir ça. Et ça dégoute quand la blessure volontaire vient de celle d’un récidiviste impunie.

Maintenant, espérons que ce match ait au moins servi au club à prendre une décision urgente sur le poste de gardien de but. On ne peut pas exister en Premier League sans prendre au sérieux ce poste. Il suffit de voir les miracles que peuvent faire Manchester United avec un jeu médiocre mais avec un gardien de but exceptionnel pour s’en convaincre. Liverpool est à un très bon gardien près de devenir une équipe définitivement exceptionnelle. Il ne faut pas rater cette étape ! Si Karius reste un titulaire ici alors le club donnera la légitimité à Mané, Salah et Firmino de demander un départ du club. On ne peut pas ne pas retenir la leçon de ce qui s’est passé samedi.

 

Familiarisé aux parcages pour suivre le FC Nantes, un stage sur Liverpool, mon autre club de coeur, a développé ma passion pour le groundhopping en 2016. Cofondateur au-stade.fr.
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