Fribourg – Mayence

Fribourg – Mayence

Osttribüne

55€
5.7

Le stade

5.0/10

Le football

5.5/10

L'atmosphère

5.5/10

La ville

7.0/10

L'expérience groundhopping

5.5/10

Pros

  • Lieux à visiter (Mundenhof, Schlossberg, etc)
  • Chemin jusqu'au stade en bordure du lac
  • Foule déjà là bien avant le match
  • Stade à l'ancienne...

Cons

  • avec ses défauts (visibilité)
  • Place disponible à 55€ !
  • Ambiance vraiment légère

Souvent, l’un des avantages des bus est aussi l’un des inconvénients : on arrive bien plus tôt en ville qu’un train ou avion ne le permettrait. Mais parfois, c’est vraiment tôt. J’arrive un peu avant 6h du matin. On est peut-être en novembre mais les températures sont bonnes, premier élément de satisfaction. Ensuite, et c’est rare de le dire (même si à Berne c’était agréable), j’ai réussi à totalement m’occuper dès 6 heures du matin !

Fribourg possède un parc animalier dit « Mundenhof » ouvert toute l’année, toute la journée, et ce gratuitement. J’ai donc commencé ma journée par ça, on y trouve des animaux aux origines diverses et variées (Afrique, Asie, etc). Et c’était plutôt sympa. Si vous êtes en famille c’est certainement un indispensable. J’y ai quand même passé près de deux heures en me pressant. Sur le retour, je suis passé par le parc « Seepark » qui borde le lac « Flückigersee ». On a notamment ici un petit jardin japonais et la possibilité de monter en haut d’une tour pour avoir une petite vue sur cette zone géographique. Lorsque je finis enfin dans le centre-ville, il est déjà 11h passées avec le match contre Mayence à 15h30. Le temps de trainer un peu dans le centre, j’ai grimpé au Schlossberg pour avoir cette fois-ci une vue bien plus haute de Fribourg. Cette journée « express » dans Fribourg est donc très rythmée et jamais ennuyante. J’aime beaucoup cette ville, je peux au moins vous la recommander. Maintenant on va voir pour le foot.

Pour se rendre au stade, Fribourg est encore agréable puisqu’on longe la rivière Dreisam. Beaucoup de monde emprunte ce même chemin, notamment en vélo. Je suis moins emballé lorsque je découvre le stade, de l’extérieur je ne le trouve que peu mis en valeur. Cela dit je suis arrivé du côté de l’entrée du Kop et de ma tribune, j’ai oublié de faire un tour complet du stade mais ça ne me semblait pas intéressant. Puis surtout, le match a beau être dans encore plus d’une heure, le virage principal est déjà archi complet ! La tribune basse d’en face est également remplie. Pour autant, aucun chant. A noter, si l’info peut vous être utile, que même en latérale on vous demandera de laisser aux consignes vos objets « solides » (j’avais une Nintendo Switch).

Pour l’atmosphère, malgré l’ancienneté de ce stade qui se constate notamment par les grands poteaux soutenant les tribunes et nous gâchant la vue, je n’ai pas été marqué. Il n’y a aucune uniformisation à l’intérieur avec des panneaux publicitaires très variés et laids. Laid, c’est aussi le mot qui me vient immédiatement à l’esprit pour le maillot d’une autre époque de l’équipe, ça m’a rappelé l’époque PES où je prenais 2min par club à changer vulgairement les motifs des maillots pour les clubs sans licence. Entre le stade, ces sponsors et ce maillot, il n’y a que l’affluence pour me ramener à l’idée que j’assiste à un vrai match professionnel. L’hymne est à peine repris par les fans, on entend quasi exclusivement la sono. Et si nous devions diviser le Kop en 4 « blocs », je pourrais dire qu’un tiers seulement participait activement aux chants. Mauvaise surprise alors que tout le monde s’était pourtant précipité en tribune bien avant le match. Je fais d’autant plus ce constat « sévère » que les clubs suisses ou allemands nous habituent souvent à une qualité d’animation et sonore bien supérieure à ce que j’ai vu (même à Leverkusen, qui n’a pas superbe réputation). J’ai donc une certaine exigence, surtout qu’avec Strasbourg et Bâle en voisin, on aurait pu un peu plus se dire que la population régionale est très chaude. Ça ne me laisse pas bien plus de souvenirs qu’un match à Dijon comme j’ai pu faire dernièrement par exemple. Et je me rends pas en Allemagne pour me rapprocher de ce sentiment là.

Même si Fribourg va vraiment mal jouer et donc être mené rapidement 1-0, puis plus tard 2-0, ils vont revenir dans le match à 2-1 et permettre aux supporters de pousser, un court instant du moins. Mayence va en effet en planter un dernier dans la foulée. Chose assez incroyable puisqu’avant ce match, Mainz 05 n’avait mis que 7 buts en 10 journées… A noter que le parcage était lui assez sobre, mais difficile de leur en vouloir car l’espace alloué aux visiteurs était réduit. Le stade n’a une capacité que de 25 000 places. Et d’ailleurs, c’est certainement pour ça que j’ai dû payer 55€ le billet pour le match. Ce qui là en encore, à l’échelle du foot allemand, n’était pas une bonne surprise (dans un autre contexte, j’avais payé autour de 15€ à Mayence!). En revanche cette petite capacité est très bien pour le jeu car en dépit des poteaux on est facilement proche du terrain. Ce qui aujourd’hui m’a surtout aidé à ressentir la faible intensité et qualité technique du match malgré (et heureusement) 4 buts.

Globalement, c’est finalement la ville qui m’a donné le plus satisfaction et qui a bien compensé le reste de mes reproches. Maintenant, une seule expérience ne doit pas en faire une généralité. C’était un match moyen face à un adversaire moyen, et avec un mauvais résultat. Pas de quoi créer un contexte particulier à ce match… Je pense qu’il faut néanmoins pas se tromper et vraiment imaginer que le club est à l’image de sa ville aussi agréable que calme et modeste (200 000 habitants). C’est en tout cas l’impression que j’ai eu.

Familiarisé aux parcages pour suivre le FC Nantes, un stage sur Liverpool, mon autre club de coeur, a développé ma passion pour le groundhopping en 2016. Cofondateur au-stade.fr.
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