San Siro

Visité
7.9

Bien

8.4

Note des lecteurs

Inter – Udinese

Inter – Udinese

Inter - Udinese

35€ Latérale (Black Friday -50%)
7

Le stade

8.0/10

Le football

7.0/10

L'atmosphère

6.0/10

La ville

7.0/10

L'expérience groundhopping

7.0/10

Pros

  • Un stade massif et historique
  • Bonnet offert à l'entrée

Cons

  • Un stade difficile à remplir
  • parcage abandonné en haut de tribune

Conséquence d’un déménagement à quelques petites heures de l’Italie, je vais désormais découvrir autant que possible la Série A. Les clubs de Turin, Gênes, Rome ont ainsi des bonnes chance de se retrouver sur Au-Stade en 2018 avant d’explorer plus large (Florence ?). En attendant, Ma première aventure italienne m’amène à San Siro (ou Giuseppe-Meazza si ça vous fait plaisir) pour Inter Milan – Udinese.

Pas très bandant mais grâce au Black Friday, les places étaient à -50%. Une bonne occasion de voir le stade avec un remplissage assez correct (j’ai la phobie des sièges vides). Car contrairement à ce que je croyais, un bon match italien peut être bien plus cher qu’une affiche anglaise. Là où le foot anglais ne vous fera jamais dépenser plus de 70€, c’est un prix de départ pour une affiche au Juventus Stadium…

Ce championnat a enfin l’air de ressembler à quelque chose cette saison et quelques matchs donnent enfin envie d’être regardés, mais quand même. Pour ma part je suis en cours d’éducation sur le foot italien et je n’y connais à ce jour pas grand chose. On va donc la faire assez simple et ne pas trop parler du terrain.

San Siro est facilement accessible par métro malgré un peu d’attente à la sortie du stade, mais rien d’insurmontable. Il est également à une dizaine de minutes de la gare de bus à l’Ouest de la ville, ce qui peut se révéler assez pratique pour ceux qui aimeraient s’y aventurer depuis la France par la route. Mon choix : Ouibus 40€ A/R depuis Lyon ou Chambéry.

Direction le Stadio San Siro donc avec plus de 50 000 supporters, ce qui nous donne quelque chose un peu en dessous de la moyenne actuelle du club (57 000). Mais c’est déjà la meilleure affluence moyenne de Série A, assez loin devant la concurrence. Pour 80 000 places, c’est donc ce qu’il faut pour remplir complétement les deux premiers niveaux de chaque tribune et laisser les troisièmes niveaux vides. Visuellement le rendu est donc plutôt là, même si on regrettera que les supporters visiteurs soient tout en haut. Au delà de cet éventuel désagrément sur le taux de remplissage, j’ai trouvé ce stade bientôt centenaire impressionnant par sa dimension forcément, mais aussi parce qu’ici ils ont pas une putain de piste d’athlétisme. Le stade est compact, et si aujourd’hui ce n’était pas un gros match, on imagine l’atmosphère décuplée de nuit pour jouer une équipe du haut de tableau.

Plus largement, l’ambiance autour du stade est également restée totalement « naturelle ». Des dizaines et dizaines de stands locaux avec l’odeur qui va avec, même les stands de merchandising ne semblent pas tellement « professionnalisés » ou détenus par le club. Et d’ailleurs, l’effet est un peu le même à l’intérieur du stade. Grâce à plus d’une soixantaine de banderoles de fans, les publicités se font rares et nous deviennent bien imperceptibles. L’écran géant est en plus bien trop haut pour y prêter attention.

Pour les animations de la Curva Nord, ce n’était pas une grande soirée : Aucun tifo ni de pyrotechnie. Mais la première défaite de la saison pour l’Inter a justement été l’occasion de voir une très bonne chose : Le volume n’a jamais baissé au fur et à mesure que nous comprenions que l’Inter allait perdre (1-3 score final). C’était peut-être même encore plus fort et les joueurs sont également partis sous les applaudissements. Ce n’était qu’un premier faux-pas donc pas de quoi en vouloir aux joueurs, mais c’est bien de le préciser.

J’en ai pas pris plein les yeux mais j’en ai vu suffisamment pour y voir le potentiel de ce stade, le préféré des groundhoppers en Série A.  Je reviendrai pour le Milan AC afin de les comparer. Et je vais surtout espérer qu’une belle affiche avec l’Inter tombe un samedi soir.

Familiarisé aux parcages pour suivre le FC Nantes, un stage sur Liverpool, mon autre club de coeur, a développé ma passion pour le groundhopping en 2016. Cofondateur au-stade.fr.
0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notifier de
guest
3 Commentaires
le plus ancien
le plus récent le plus populaire
Inline Feedbacks
View all comments

[…] Début du Giro des stades ! On était à Milan pour Inter … […]

[…] match était plutôt bien choisi pour ma deuxième étape de groundhopping en Italie après l’Inter Milan à San Siro. : Le derby de Turin, dit également le Derby della Mole en référence au monument qui symbolise […]

[…] match était plutôt bien choisi pour ma deuxième étape de groundhopping en Italie après l’Inter Milan à San Siro. : Le derby de Turin, dit également le Derby della Mole en référence au monument qui symbolise […]

Lost Password

Sign Up

3
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x