Allemagne – Azerbaïdjan à Kaiserlautern

Allemagne – Azerbaïdjan à Kaiserlautern

En 2014, j’avais traversé la moitié de la France pour aller vivre la finale de la Coupe du monde en Allemagne. Entre stress, Pils et saucisses, la soirée avait surtout été marquée par l’ajout d’une quatrième étoile de champion du monde sur le maillot de  » die Nationalmannschaft« . Trois ans plus tard, c’est une troisième coupe des confédérations qui s’est ajoutée au palmarès déjà bien fourni d’une équipe bien décidée à aller chercher le troisième back to back de l’histoire de la compétition.

Pour cela, il fallait en passer comme (presque) tout le monde par une phase de poule : plus de qualification directe à l’ancienne pour le vainqueur. Dans un groupe assez prenable composé de San Marin, de l’Azerbaïdjan, de la Norvège, de la République Tchèque et de l’Irlande du Nord, l’Allemagne n’a pas fait de détail. Avant cette dixième et dernière journée, le champion du monde est déjà qualifié avec 9 victoires en autant de rencontres, pour 38 buts pour et 3 contre. Menés par Goretzka et un Thomas Muller en feu (5 buts, 7 passes décisives), les Allemands devaient terminer le travail à domicile contre une équipe d’Azerbaïdjan balayée 1-4 à l’aller.

La rencontre se disputait à Kaiserslautern dans un Friz-Walter-Stadion tout neuf après avoir été refait pour la Coupe du monde 2006. Nommé d’après le capitaine de l’équipe championne du monde en 1954, le stade accueille quasiment 50 000 personnes en compétition internationale. Pour ce dernier match sans enjeu, joué un dimanche soir, quasiment 35 000 personnes ont de tout même décidé de venir supporter la meilleure nation de l’histoire de la Coupe du monde (18 participations, 12 podiums, 4 titres).

L’organisation à l’allemande ça claque pas mal. (crédits DDC)

Sur le terrain, une équipe carrément offensive avec deux pointes (Wagner et Stindl) soutenues par quatre joueurs à vocation offensive (Sane, Muller, Goretzka et Brandt) placés devant un Emre Can pas spécialement connu pour ses qualités défensives. C’était donc à Sule, Mustafi et Kimmich de tenir la baraque devant Leno. La rencontre ne restera pas dans les annales du football. Entre une équipe d’Allemagne déjà qualifiée et des Azeris occupés à ne pas en prendre 10, le niveau de jeu fut parfois limite sur une pelouse détrempée. Il n’empêche que les allemands ont fait le boulot en l’emportant 5-1 (Goretzka x2 dont une talonnade dans la lucarne, Wagner, Rudiger et Can d’une praline de 30 mètres). Le gros point noir restant la double blessure de Sule et Mustafi. Le deuxième se blessant absolument tout seul en courant après Sheydaev avant l’égalisation (temporaire) des visiteurs. Ce qui risque de faire grand plaisir à Arsène Wenger.

Pour la Nationalmannschaft, rien de nouveau à signaler, à part qu’elle sera forcément un des prétendants à sa propre succession dans quelques mois. Alors je vais plutôt conclure sur un petit guide du voyageur à Kaiserslautern :

LES PLUS :

+ Le centre ville est proche, la gare aussi, c’est facile de se garer.

+ Le stade est en hauteur, ça fait une jolie vue.

+ On est en Allemagne, la bière n’est pas chère et la bouffe est bonne.

+ Le stade est superbe.

+ Les places sont abordables (18€ pour la sélection).

+ Là on a vu du beau football, pas certain quand c’est le FCK qui joue.

+ On voit hyper bien même placé sous le toit.

+ Pas très loin de la France et de Paris.

 

LES MOINS :

– C’est chiant pour repartir en voiture.

– Le stade est très en hauteur, faut aimer grimper.

– Le guichet pour retirer vos places commandées en ligne est l’autre côté du stade, et il faut faire le tour des terrains d’entrainement pour contourner une tribune.

– Là on a pas eu d’ambiance vraiment folle, alors que c’est mieux quand le FCK joue.

Effectivement ça a l’air pas mal. (crédit Wikipedia)

  – La ville a été rasée par les bombardements des alliés, du coup tout est neuf et moche.

 

Finalement, une expérience agréable surtout si vous comptez faire un peu de groundhopping en Allemagne. Un match du FCK doit être très sympathique. Même si je ne vous conseille pas de rester plus d’une journée en ville.

 

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